Tchad : Les jeunes diplômés des Ecoles nationales d’administration et de magistrature du Cameroun, du Niger et du Togo en colère
Les Tchadiens diplômés des Ecoles nationales d’administration et de magistrature du Cameroun, du Niger et du Togo (ENAM) sont mécontents. Et pour cause, ils n’ont pas obtenu l’intégration espérée dans la Fonction publique.
La faute est rejetée sur le ministère de la Fonction publique. Réunis au sein d’un collectif, les jeunes Tchadiens diplômés des Ecoles nationales d’administration et de magistrature du Cameroun, du Niger et du Togo (ENAM) reprochent audit ministère un « silence » méprisant.
Pour eux, ce département n’a pas obéi à l’instruction du Président de la République relative à leur intégration. En effet, lors de leur sortie, le président du collectif, Djibrine Mahamat Abakar a indiqué que le 17 mars 2022, le Collectif a introduit une fiche à l’attention du Président de la République demandant l’intégration de tous les lauréats des ENAM du Cameroun, du Niger et du Togo.
La demande a été favorablement traitée par l’Exécutif. Ainsi, le 18 mars 2022, la Présidence de la République a instruit le ministère de la Fonction publique pour l’intégration des concernés, à en croire le président Djibrine Mahamat Abakar.
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Démarches
Il explique, rapporte le site d’information Tchadinfos, « qu’une autre note a été envoyée au ministère de la Fonction publique pour l’intégration des diplômés du collectif à la Fonction Publique sur le quota de 5000 jeunes pour l’exercice budgétaire 2022. Le collectif dit avoir fait des démarches et suivi auprès du ministère en charge d’intégration à la Fonction publique mais en vain ».
Malheureusement, « Toutes correspondances adressées à cet effet de même que la question de l’instruction et l’application de cette dernière étaient posées mais nous observons un silence radio et cela à chaque action », dénonce le président du collectif. « S’agit-il du mépris envers les énarques ? De la discrimination ou simplement de la négligence envers ceux qui sont bien placé pour travailler dans l’administration tchadienne et surtout formés à cet effet ? » s’interroge-t-il.
Les Tchadiens diplômés des Ecoles nationales d’administration et de magistrature du Cameroun, du Niger et du Togo (ENAM) ne réclament donc que le ministère de la Fonction publique se plie aux instructions du chef de l’Etat en leur faveur.