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20 septembre 2024
Société

Tchad : Le ministre de la Sécurité justifie la suspension du détachement des gendarmes

Tchad : Le ministre de la Sécurité justifie la suspension du détachement des gendarmes

La décision a fait du bruit au Tchad. A travers un arrêté, le ministre de la Sécurité et de l’Immigration, Idriss Dokony Adiker a mis fin au détachement des gendarmes en service au ministère de la Justice. Face aux interprétations tendancieuses, l’autorité ministérielle est montée au créneau.

D’entrée, le Général Idriss Dokony Adiker a indiqué que la fusion des trois forces décidée par le gouvernement répond à un besoin d’efficacité. « Aujourd’hui au Tchad, chacun veut la sécurité intérieure. C’est pourquoi, le Président de la République et le Premier ministre de transition, ont voulu mettre ensemble toutes les forces (la GNNT, la Police et la Gendarmerie) afin de lutter contre l’insécurité dans la ville », a-t-il justifié.

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Le ministre de la Sécurité clarifie que les gendarmes et les gardes nationales et nomades du Tchad sont appelés force de seconde catégorie parce qu’ils ne sont pas constitués pour aller au front. Selon le site d’information tchadinfos, leur rôle est d’assurer la sécurité intérieure.
« La Police est la force de première catégorie, c’est-à-dire qu’elle s’occupe de la sécurité urbaine mais pas après 5 kilomètres de la ville. Pour le gendarme, sa mission est d’occuper la zone rurale après 5 kilomètres de la ville. La GNNT, créée dans les années 1960, a d’une part la mission d’assurer la sécurité des édifices publics, les bureaux de l’Etat, les corps diplomatiques et les maisons d’arrêt et d’autre part la protection de transhumance », a-t-il détaillé.

Par conséquent, le ministre de la Sécurité fait remarquer à titre illustratif, que s’il y a eu assez des morts dans les conflits agriculteurs-éleveurs ces derniers temps, « c’est parce que les missions confiées à la GNNT ne sont pas respectées, elle ne joue pas son rôle sur le terrain », cite tchadinfos.
Ainsi, même regroupés au sein du département de la Sécurité publique, chacun de ces corps est investi d’une mission précise. « La police va être dans la sécurité urbaine, le gendarme s’occupe de la ville rurale et la GNNT, l’édifice public et le couloir de transhumance », a-t-il précisé. Et d’ajouter qu’ « On n’a pas demandé aux gendarmes et aux GNNT de quitter leurs postes mais d’appliquer correctement les tâches selon la loi ».

Il n’y a donc pas matière à s’inquiéter. Cette réforme ne va pas faire flamber l’insécurité, mais elle a plutôt vocation à renforcer la sécurité. « Il faut que chacun fasse son travail. Les responsables de chaque unité doivent réorganiser progressivement leurs éléments », a-t-il exhorté.

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