Professions paramédicales : le Gabon institue dès 2023 un examen national pour les étudiants des écoles privées en vue de crédibiliser leurs parchemins
Comme au Bénin en Afrique de l’ouest, les étudiants formés dans les établissements privés gabonais devront désormais se soumettre au filtre d’un examen national.
La mesure applicable dès l’année prochaine, 2023, concerne uniquement les ressortissants des établissements privés dispensant des formations dans les professions paramédicales, annonce la plateforme gabonreview.
L’information a été portée, lundi 19 décembre 2022, aux responsables desdits établissements par le ministre de la Santé lors d’une rencontre tenue à l’Institut national de formation d’action sanitaire et sociale (Infass), à Libreville. La décision gouvernementale vise, apprend le média numérique, à crédibiliser le diplôme décerné à ceux-ci afin de leur ouvrir les portes de l’emploi.
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Elle n’a rien d’arbitraire, rassure le média ? « L’initiative portée par le gouvernement sur les instructions du président de la République est conforme à la politique nationale de lutte contre le chômage des jeunes. D’où la prise du décret 0121/PR/MS du 6 mai 2021 qui l’institue et en fixe les modalités », ajoute le site.
Exigences
La décision d’Ali Bongo vise à «mettre de l’ordre dans le domaine», a déclaré le ministre à ses interlocuteurs. L’objectif, c’est surtout de conférer plus de crédibilité aux diplômes décernés par ces établissements dont les lauréats éprouvent des difficultés à trouver un emploi parce non reconnus par l’État, avoue gabonreview. «Vos étudiants viendront compétir devant un jury qui leur permettra in fine d’avoir un diplôme d’État, pour que ces jeunes ne soient plus victimes, à tort ou à raison, de discrimination du fait qu’ils seraient mal formés», a-t-il précisé.
La participation d’un établissement privé à cet examen, est subordonnée notamment à la présentation d’une habilitation et la reconnaissance d’utilité publique. L’examen national est placé sous la supervision de Caroline Mimboui Nguema, directrice de l’Infass.