Guinée équatoriale : dialogue et rapprochement avec l’opposition avant l’investiture d’Obiang Nguema
Sans attendre même d’être officiellement investi pour son 6ème mandat, Obiang Nguema Mbasogo a posé un acte fort en l’endroit de l’opposition. Le président élu a rencontré son adversaire juré Andrés Esono Ondó.
« Un jour avant son investiture en tant que président de la République de Guinée équatoriale, Obiang Nguema Mbasogo a tenu une réunion ce mercredi 7 décembre au Palais du Peuple à Malabo avec Andrés Esono Ondó, leader du CPDS et l’un de ses opposants à la présidence de la pays lors des dernières élections présidentielles, législatives et municipales tenues le 20 novembre en Guinée équatoriale », rapporte le journal local Real equatorial guinea.
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Le média explique que la démarche responsable du chef de l’Etat vise à consolider la paix. Concrètement, un rapprochement entre les deux forces politiques n’est pas exclu « pour favoriser le dialogue et l’entente entre les deux principales forces politiques du pays afin de consolider la paix et la bonne coexistence pour la prochaine législature et mandat de sept ans du président élu Obiang Nguema Mbasogo, dont l’investiture aura lieu ce jeudi 8 décembre sur le Paseo Marítimo à Malabo ».
Ce que le président Obiang Nguema Mbasogo attend du secrétaire général du CPDS Andrés Esono Ondo, ce sont des propositions concrètes, « comme manière de participer aux politiques à mettre en œuvre par le PDGE dans la prochaine législature ».
Lors des dernières élections présidentielle, législatives et municipales, le CPDS qui n’a remporté aucun siège a toutefois obtenu plus de neuf mille voix sur tout le territoire national, « devenant ainsi la deuxième force politique de la Guinée équatoriale », constate le journal.Andrés Esono Ondó n’a pas pu livrer des propositions sur-le-champ. Le CPDS est un « parti démocratique », et il doit donc consulter son conseil d’administration « et après cela, ils pourront présenter leurs propositions post-électorales correspondantes sur ce qu’il faut faire, de leur point de vue, pour améliorer la situation dans le pays ».
Ce qui est heureux, il n’est pas resté sourd à la démarche du président élu. «Les élections, dit-il, ne se terminent pas avec les résultats, on attend du CPDS qu’il fasse des propositions post-électorales et nous sommes convenus que nous allons faire des propositions, mais comme le CPDS est un parti démocrate, un parti dans lequel il ne fait pas de décisions, mais qu’il doit rencontrer son exécutif. Et mon exécutif et moi nous allons rencontrer pour répondre à ce qu’a dit le chef de l’État ».
