Tchad : l’Arabie Saoudite appuie la lutte contre le paludisme, maladie la plus meurtrière dans le pays
Le Tchad bénéficie de l’appui de l’Arabie Saoudite dans la lutte contre le paludisme. Le Centre Roi Salman par le biais de l’ambassade de l’Arabie Saoudite au Tchad, a remis au ministère de la Santé publique et de la prévention un chèque de 272 093,96 €, soit un million de Rial saoudien ou encore 177 266 494 Fcfa.
Ce fonds, explique l’ambassadeur du Royaume d’Arabie Saoudite en République du Tchad, Amer Bin Ali Alshehry, servira entre autres à l’achat des médicaments et à des tests de détection précoce en laboratoire, a appris tchadinfos.
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« Nous sommes très enchantés parce que nous traversons une période de très haute transmission. Ce chèque nous permettra de renforcer notre dispositif sanitaire afin de répondre à la lutte contre le paludisme », a déclaré, reconnaissant, le ministre de la Santé publique, Dr Abdoulmadjid Abdelrahim.
Le paludisme est la maladie la plus meurtrière au Tchad.
En 2019, 2 103 400 de cas confirmés ont été enregistrés avec 3 374 décès. Plus près, sur 943 040 tests de paludisme effectués entre le 1er janvier et le 13 septembre 2020, 571 258 cas ont été confirmés (60,5 %), avec 1 280 décès dans l’ensemble du pays, à en croire le Comité national de contrôle des épidémies (Ctnle). De plus, près de 1 140 000 cas de paludisme sont suspectés sur des symptômes cliniques mais qui n’ont pas été testés. Parmi ces cas suspects, au moins 1 368 sont décédés, selon mesvaccins.net/.
Le Logone oriental (80 930 cas), le Mandoul (82 258 cas), le Moyen-Chari (60 207 cas), le Tandjle (55 777 cas) et N’Djamena (53 976 cas) sont les régions les plus touchées par le paludisme. Ces localités ne sont pas anodines : ce sont des coins du Tchad où les inondations sévissent. Cette année 2022, environ 50 000 d’habitants sont déjà contraints de fuir leur domicile. Cette catastrophe a amené le président Mahamat Déby à décrétet l’état d’urgence.