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22 novembre 2024
Société

Inondations au Tchad : la peur des maladies hydriques gagne les sites de relogement

Inondations au Tchad : la peur des maladies hydriques gagne les sites de relogement

Au Tchad, des Ong alertent sur les mauvaises conditions de vie dans les camps où sont relogés des sinistrés d’inondation. Selon tchadinfos, l’alerte est maximale et permanente pour faire face à une éventuelle irruption de choléra. « Dans ces camps, les conditions d’eau, hygiène et assainissement (wash) sont déplorables », écrit le journal numérique.

Il illustre son cri par le cas du 9ème arrondissement de Ndjamena. Plusieurs camps de fortune y ont poussé, précisément dans les quartiers Walia, Toukra, Ndingangali et Nguéli après le déferlement des fleuves Chari et Logone. Ici, « ce qui frappe à la première vue, c’est d’abord les conditions de vie, notamment, l’accès à l’eau, à l’hygiène et à l’assainissement. Si le niveau d’eau de sel, dans certains endroits a baissé, dans d’autres, il ne fait que monté, notamment à Toukra arabe où l’on craint l’apparition des maladies hydriques », décrit le média.

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En l’absence de latrines, la défécation à l’air devient une alternative, mais ç risque. Les habitants de ces camps « sont obligés de déféquer à l’aire libre, tout autour de leur habitation de fortune où dès l’entrée, l’odeur des excréments vous accueille ».

Au camp de fortune de Toukra Arabe, la situation est pareil. « Nous souffrons dans ce camp où depuis 30 jours, nous n’avons rien reçu à part le passage du ministre Mahamat Ahmat Alhabo, dans le cadre de son parti le Pld, qui nous a fait de don de vivres et autres kits alimentaires. Pour ce qui de l’eau et de l’hygiène, les conditions de vie ici sont déplorables. Les enfants défèquent à l’air libre à proximité du site en journée. Les femmes et les hommes font pareils les nuits. Nous craignons le choléra sur notre site si rien n’est fait d’ici là !», a recueilli tchadinfos auprès de Adam Ousmane Sakayroune Abdelkhalid, vice-président du site. « Difficile pour nos femmes de faire leurs toilettes dans ces conditions car nous n’en disposons pas », a conclu l’intéressé.

En attendant le secours des autorités, les Ong se débrouillent. « Dans presque tous les sites, nous avons déjà mis sur pied de tentes pour faire face aux cas des maladies liées à l’eau, notamment au choléra car les conditions de vie des sinistrés sont déplorables. Il n’y a aucune notion d’hygiène. Mais nous sommes tout fin près », a confié un médecin de l’Ong Médecin Sans Frontière (Msf), responsable du camp de Nguéli.

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