Centrafrique : la justice aux trousses de 4 opposants fauteurs de troubles
Dans un Etat de droit force doit rester à la loi. En Centrafrique, 4 leaders de l’opposition, qu’on n’exagérait pas en les qualifiant de sangsues, vont en faire l’amère expérience. Les charges retenues contre eux sont assez graves, à savoir incitation aux soulèvements populaires, actes tendant à renverser les institutions de la République, et outrage au chef de l’État.
Les quatre personnalités épinglées ne sont rien d’autres que des missionnaires de l’ex présidente de la Cour constitutionnelle, Danièle Darlan. Leur projet, c’est de renverser le président Touadéra à tout prix. Ils ont déclaré la guerre au président légitime et aux institutions républicaines en mettant en place un « Conseil de Résistance et de Transition ».
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Le premier sur la liste dressée par le média Cnc, est le professeur Jean-François Akandji-Kombé. Lui se prend même pour l’« actuel Président du Conseil de Résistance et de Transition, visant à rétablir l’ordre constitutionnel en Centrafrique », mouvement de rébellion qu’il dirige depuis l’étranger. Pourtant, il est « Professeur à la prestigieuse école de Droit de la Sorbonne Université Paris 1, Panthéon-Sorbonne » et doyen honoraire de la Faculté de Droit de Caen.
Une personnalité avec ce profil, qui s’associe à une entreprise de déstabilisation d’un Etat souverain démocratique, cela montre la manipulation dont elle l’objet. Jean-François Akandji-Kombé a été aussi Conseiller juridique du Président de l’Assemblée nationale, Abdou Karim Meckassoua.
La deuxième personnalité qui nous intéresse, c’est Gaston Mandata Nguerekata. Homme politique centrafricain, l’homme réside depuis plusieurs années à Baltimore, aux États-Unis. Il est Doyen associé à l’Université d’informatique, de Maths et de Sciences naturelles de Morgan-Baltimore, Chercheur à l’Université d’État de New-York. Il fut aussi recteur de l’Université de Bangui entre 1994-1995, et leader du Parti pour la Renaissance Centrafricaine (Parc), ministre Conseiller Porte-parole du Président André Kolingba. Candidat malheureux à la présidentielle de 2015, il devient par la suite allié politique du Président Touadera avant de claquer la porte pour s’opposer à la gouvernance de celui-ci, rappelle Cnc.
Plus sangsues que opposants
Les deux derniers sont Rodrigue José Prudence Mayté et Serge Mbaïkassi alias « Champions League ». Le premier, Rodrigue José Prudence Mayté réside en France. Il est le principal organisateur de la manifestation du 5 Novembre, qui a vu la mobilisation des centaines de centrafricains de tous bords.
Serge Mbaïkassi est un ex-allié médiatique du Président Touadera. Il est le mobilisateur et communicant en chef du « Conseil de Résistance et de Transition ».
En conclusion, il faut observer que tous les leaders qui se réclament aujourd’hui de l’opposition ont tous eu des relations avec Touadéra qui ne leur a pas permis de profiter indûment de la République. C’est tout ce qui justifie leur mobilisation contre lui et contre l’Etat centrafricain. La population doit se tenir prête, éviter toute manipulation et tenir en échec les différents projets funestes de l’extérieur en complicité avec les fils et filles mêmes de la Centrafrique.
