Pollution atmosphérique : 5 pays africains dont le Cameroun parmi les plus touchés, 1,1 million de décès en 2019
Des révélations graves qui interpellent ! 1,1 million de personnes sont mortes prématurément en 2019, de maladies liées à la pollution de l’air, selon un rapport de Health effects institute (Hei). Ce qui fait de la pollution atmosphérique, 2ème cause de mortalité précoce en Afrique après la malnutrition, indique le rapport intitulé « State of air quality and health impacts in Africa ».
Dans le top cinq des pays les plus concernés par les dégâts, figurent le Niger, le Nigeria, l’Egypte, la Mauritanie et le Cameroun. Au plan mondial, ils figurent parmi les dix pays les plus pollués. Les niveaux d’exposition aux particules fines dans ces pays peut aller jusqu’à 65-80 microgrammes par mètre cube.
En Afrique subsaharienne, la charge de morbidité liée à la pollution de l’air est de 155 décès pour 100 000 personnes, dévoile le rapport. Hei conclut que les dommages sanitaires dus à la mauvaise qualité de l’air coûtent 6,5% du Pib en Afrique.
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Les causes d’une mauvaise qualité de l’air en Afrique l’utilisation des combustibles solides pour la cuisson, le recours aux combustibles fossiles (charbon, pétrole et gaz) pour la production de l’énergie, l’utilisation des véhicules, les activités industrielles, les feux de forêt et les décharges à ciel ouvert, énumère l’agence Ecofin.
Vulnérabilité
La couche la plus fragile face à cette situation, constituent les nouveau-nés et les enfants de moins de 5 ans. A titre illustratif, le rapport « State of air quality and health impacts in Africa » indique que quelques 236 000 nouveau-nés meurent chaque année au cours du premier moi de leur vie en Afrique subsaharienne du fait d’une exposition à la pollution atmosphérique.
« En 2019, 14% de tous les décès d’enfants de moins de 5 ans à travers le continent étaient liés à la pollution atmosphérique. Les impacts sur les nouveau-nés et les nourrissons ont été également des conséquences à long terme sur la santé globale, notamment des problèmes de développement pulmonaire et une sensibilité accrue aux maladies transmissibles telles que les infections respiratoires basses », cite lechasseur.infos
