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10 juillet 2025
PolitiqueSociété

Contributeur : Mireille D. – Bertoua, Cameroun, Membre de la section OJRDPC depuis 2009

“On ne peut pas continuer à défendre ce qu’on ne comprend plus.”

Je suis toujours militante du RDPC. Mais je dois l’avouer : je ne reconnais plus le parti que j’ai rejoint avec fierté.
À l’époque, on parlait d’union, de développement, de paix, de dialogue. Mais depuis des années, je vois un parti qui ne parle plus à sa base, qui ignore la souffrance réelle du peuple, et qui punit le moindre désaccord comme un crime.

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Je ne comprends plus les décisions. Je ne comprends plus les silences. Et je me demande sincèrement si on ne se ment pas à nous-mêmes.
Beaucoup de camarades autour de moi sont fatigués mais n’osent pas parler, par peur de perdre leur poste, leurs petits privilèges ou d’être marginalisés.

Mais à quoi sert un poste si on ne peut pas regarder ses enfants dans les yeux et leur dire qu’on agit pour leur avenir ?

Vous aussi, vous pouvez contribuer en cliquant ici: https://lacemac.info/appel-a-contribution-citoyenne-presidentielle-2025/

Je ne suis pas encore partie. Pas par faiblesse, mais parce que j’espère encore qu’une réforme de l’intérieur est possible. Mais si rien ne change, je ne me tairai pas. Et je ne trahirai pas le Cameroun pour sauver une structure devenue aveugle à la réalité.

L’élection qui arrive doit être une épreuve de vérité. Si le parti refuse de se renouveler, le peuple, lui, le fera à sa place.

 

Mireille D. – Bertoua, Cameroun, Membre de la section OJRDPC depuis 2009

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