Canicule à Libreville : le peuple face au silence du gouvernement
Alors que Libreville suffoque sous une canicule sans précédent, les températures écrasantes mettent en lumière un défi majeur : le réchauffement climatique. Entre inaction gouvernementale et réalités quotidiennes dures, les habitants de la capitale gabonaise cherchent désespérément des réponses et des solutions pour faire face à cette crise climatique qui menace leur santé et leur mode de vie.
Libreville fait face à une canicule particulièrement sévère, avec des températures diurnes et nocturnes anormalement élevées qui étouffent la ville. Les habitants de la capitale gabonaise vivent des moments difficiles, sous un thermomètre ambiant allant de 30 à 32°C le jour et de 27 à 29°C la nuit, exacerbant la colère et l’inquiétude face à l’absence de réponse des autorités. Cette situation alarmante, exacerbée par le réchauffement climatique et les émissions de gaz à effet de serre, soulève des questions urgentes sur les mesures à prendre pour soulager la population.
Les effets néfastes de cette vague de chaleur incluent non seulement une augmentation de la pollution de l’air et un risque accru d’incendies de forêt mais aussi de graves conséquences sur la santé des individus, allant de la déshydratation à des risques plus graves comme l’inconscience ou la mort.
Pour combattre la chaleur, les experts recommandent une hydratation accrue, la réduction de la consommation d’aliments riches en protéines, l’abandon des boissons alcoolisées, et l’adoption de pratiques visant à maintenir une température corporelle normale, telles que les douches répétées et avant d’aller se coucher. Mais, ni le ministère de la Santé, ni celui de l’Environnement, n’ont émis des communiqués sur la situation et ce qu’il y a lieu de faire, ainsi qu’il en a été le cas lors de certaines canicules mémorables sous l’ère Omar Bongo.