Gabon-présidentielle 2023 : Paulette Missambo officiellement investie candidate de l’Union nationale
C’est à la faveur du 2ème Congrès extraordinaire de l’Union nationale qui s’est tenu ce samedi 20 mai à Oyem, une ville située dans le nord du Gabon à la frontière avec le Cameroun et la Guinée équatoriale que le parti Union nationale (UN) a désigné sa présidente, Paulette Missambo comme candidate à l’élection présidentielle prochaine.
Alors qu’Ali Bongo n’a pas encore confirmé sa candidature à l’élection présidentielle prochaine, l’opposition gabonaise ne cesse d’afflûter ses armes pour parvenir à l’alternance et la liste des potentiels candidats ne fait que s’allonger. Ce samedi 20 mai, Paulette Missambo, présidente de l’Union nationale (UN) et ancienne ministre de l’Education nationale a été investie candidate de son parti.
Seule candidate en lice, sa désignation s’est faite par élection.
Après avoir exprimé sa gratitude aux congressistes pour son investiture, Paulette Missambo a, dans son discours circonstanciel dite d’acceptation, décliné les raisons pour lesquelles elle est candidate.
«C’est pour la restauration de cette République que nous nous battons à l’Union Nationale, c’est cette République qui justifie mon engagement de toujours et c’est pour cette République que je suis candidate à l’élection présidentielle. Et il n’y aura jamais d’obstacle assez haut pour nous empêcher d’atteindre cet objectif», a-t-elle dit. Ajoutant que son seul programme est de «rendre sa dignité et sa fierté au Gabonais».
Aussi, a-t-elle dit que sa volonté est d’unir l’ensemble des gabonais pour la construction du pays. Non sans rappeler que l’Union nationale n’est l’ennemi de personne, mais de la gouvernance qui dégrade les conditions vie des gabonais.
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«Nous affirmons qu’aucun Gabonais n’est notre ennemi. Notre ennemi, c’est cette mauvaise gouvernance qui génère le chômage, la vie chère, l’exclusion et la pauvreté. Notre ennemi, c’est la gouvernance qui détruit la route, l’école, l’hôpital et l’administration publique. Notre ennemi, c’est la gouvernance qui permet l’accaparement de nos terres, la prédation des richesses de notre sous-sol, et condamne les Gabonais à s’endetter pour survivre et même à la mendicité. Notre ennemi, c’est la gouvernance qui détruit notre identité culturelle et notre vivre-ensemble. Notre ennemi, c’est la gouvernance qui n’assure pas la sécurité de nos enfants victimes de crimes rituels, qui expose les citoyens aux braquages, aux cambriolages et aux réseaux mafieux. Notre ennemi, c’est la gouvernance qui n’assure plus aux retraités un traitement digne et le versement régulier et complet de leurs pensions », a-t-elle ajouté.
Outre l’élection du candidat pour la présidentielle, ce congrès a été également l’occasion d’adopter les nouveaux statuts et du Règlement intérieur du Parti, après la lecture du rapport du président de la commission y relative.
La présidente de l’Union nationale devient la première femme dirigeante d’un parti politique à être investie candidate à une élection présidentielle.