8.3 C
New York
24 novembre 2024
Société

Xénophobie en Tunisie : le Gabon rapatrie ses citoyens

Xénophobie en Tunisie : le Gabon rapatrie ses citoyens


Alimentées par un discours politique xénophobe, les violences ne cessent de se multiplier à l’endroit des africains subsahariens vivant en Tunisie depuis février dernier. Pour éviter ces violences à ses citoyens, le gouvernement gabonais a affrété ce mardi 02 mai un avion de la compagnie Royal Air Maroc pour le rapatriement de 40 Gabonais vivant jusque-là dans ce pays maghrébin.

Au Gabon où le projet de loi portant protection et assistance consulaire des Gabonais à l’étranger a été adopté, mardi 2 mai, par le Sénat, le ministère des Affaires étrangères a annoncé le même jour avoir mis à l’abri plusieurs de ses ressortissants vivant en Tunisie. Sur le plateau du JT de Gabon 1ère, le directeur central de la communication du ministère des Affaires étrangères a en effet précisé que 40 Gabonais ont été rapatriés à Libreville «suite aux fortes tensions communautaires» qui ont cours depuis février dans ce pays. Un avion de la compagnie Royal Air Maroc a été expressément affrété pour l’occasion. Celui-ci a atterri à l’aéroport international Léon Mba aux environs de 21h30.

Cliquez sur ce lien et intégrez notre groupe Télégram pour suivre l’actualité africaine

https://t.me/LACEMAC

Cliquez sur ce lien pour télécharger notre application pour Android

http://bit.ly/lacemac

Pour iOS

https://apps.apple.com/app/lacemac-infos/id1633092145

Avant ce rapatriement, Michel Franck Nembe Lessibi assure qu’une opération de recensement avait été lancée pour définir le nombre exact de Gabonais présents sur le territoire, mais surtout pour connaître l’identité des volontaires au retour au Gabon. Une opération qui s’est faite, selon le ministère dirigé par Hermann Immongault, «en application des très hautes instructions du président de la République».

Le 21 février dernier, le président tunisien Kaïs Saïed a affirmé que la présence dans son pays de «hordes» d’immigrés clandestins provenant d’Afrique subsaharienne étaient source de «violence et de crime». Jugés irresponsables par la communauté internationale, ses propos avaient fini par donner lieu à des actes d’agression diverse contre les Africains subsahariens dans plusieurs villes.

Related posts

Le Tchad renforce sa coopération avec l’Organisation internationale du travail

LA RÉDACTION

Coopération : Bitam en passe de devenir une ville phare de la zone des trois frontières Cameroun-Gabon- Guinée-Équatoriale

LA RÉDACTION

Gabon : renforcement de capacités des acteurs impliqués dans la question de la migration

LA RÉDACTION

Leave a Comment