Référendum en Centrafrique : l’ultime issue pour sortir le pays des sentiers battus
C’est désormais officiel, le 30 juillet prochain, il y aura un référendum sur une nouvelle Constitution en Centrafrique.
Le 30 mai dernier, le président Archange Touadéra l’a annoncé dans un message à la nation. « Rien n’est au-dessus du peuple souverain. Le peuple est au-dessus de la Constitution », a déclaré le président centrafricain. Selon ses propos, le texte actuel, qui date de 2016 « comporte des dispositions qui pourraient compromettre le développement » du pays.
Un référendum constitutionnel devient donc la seule porte de sortie pour sauvegarder la démocratie et maintenir les acquis dans ce pays de l’Afrique centrale.
Considéré par beaucoup d’observateurs avertis de la politique nationale comme un homme à part, guidé par la volonté de voir son pays émerger, le président Touadera à travers cette décision vient une nouvelle fois de confirmer cette opinion qu’ils ont de sa personne.
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Un homme de vision
Depuis son accession à la magistrature suprême de l’Etat, la reconstruction nationale est une réalité. Tous les signaux sont au vert depuis que l’homme fort de Bangui, le président Touadera a engagé toutes ses énergies pour la cause de son pays et de son peuple.
Il a su insuffler une dynamique, de paix durable en rassemblant tous les seigneurs de guerre autour d’une table pour signer l’accord de paix de Khartoum qui reste aujourd’hui, le cadre idéal pour le retour à la paix et à l’unité nationale en allant vers le dialogue républicain.
Sur le plan sécuritaire, de grandes actions d’envergure ont été entreprises jusqu’à ce jour en vue de redonner à l’armée nationale ses lettres de noblesse. En sa qualité de Chef Suprême des Armées, le Président Touadera a mené des actions pour la restructuration des Forces armées centrafricaines (FACA) et des Forces de sécurité intérieure (FSI) aux fins de les rendre républicaines, pluriethniques, professionnelles et apolitiques.
Tout ceci prouve à suffisance que le professeur Archange Touadera est l’homme dont la Centrafrique avait besoin pour son décollage.