Référendum en Centrafrique : le camp du « oui » est à pied d’œuvre
Pendant que l’opposition stérile condamne la réforme voulue par le président Touadéra, le camp du pouvoir se prépare déjà pour le référendum constitutionnel. Une direction nationale de campagne a été mise sur pied, pour assurer une large victoire du « oui » à la nouvelle Constitution.
Le comité de campagne est dirigé par le vice-président de l’Assemblée nationale Evariste Ngamana, assisté des poids lourds du gouvernement comme le ministre de la Justice Arnaud Djoubaye Abazène. On y trouve également d’autres ministres, députés, chefs d’autorités administratives ainsi que les dirigeants du Haut conseil de la communication, de la Haute autorité chargée de la bonne gouvernance, du Conseil économique et social.
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Le 30 mai dernier, le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra a convoqué le corps électoral le 30 juillet 2023 en vue de se prononcer par référendum sur le projet d’une Constitution de la République centrafricaine (RCA).
D’après le décret, la campagne référendaire débute le 15 juillet 2023 et prend fin le 28 juillet 2023.
Le président de l’Autorité nationale des élections (ANE), organe en charge de l’organisation des élections dans le pays est chargé de l’exécution des termes dudit décret, en collaboration avec le gouvernement centrafricain.
Selon les membres de la direction nationale de la campagne, le texte est attendu « dans les prochains jours, le temps d’imprimer, afficher et diffuser le matériel nécessaire ».