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20 septembre 2024
Société

RDC : Plus de 1400 personnes sans-abris après la démolition de leurs maisons à Bibwa

RDC : Plus de 1400 personnes sans-abris après la démolition de leurs maisons à Bibwa

Au total, 1480 personnes sont sans abris, après la démolition de leurs maisons au quartier Singa-Inga de Bibwa, commune de la Nsele (Kinshasa), a affirmé, mercredi 12 avril, la Nouvelle société civile congolaise (NSCC).

Selon cette structure, parmi les bâtiments détruits, il y a 260 habitations et un centre de santé.
La même source a rapporté que trois personnes ont trouvé la mort et 36 hangars ont été démolis lors de cette opération policière menée le 31 mars dernier.
La NSCC a qualifié cette démolition de méchante et d’arbitraire car elle n’a pas motif, ni de préavis.
Cette organisation a regretté que la destruction de ces maisons s’est aussi accompagnée des actes de violences et viol présumés.
Pour sa part, le conservateur des titres immobiliers de la N’Sele déplore également cette opération mais il se refuse à tout commentaire.

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Aucune information n’est disponible sur le commanditaire de cette opération.
Les policiers qui l’ont exécutée n’ont présenté aucun document aux concernés.
Les victimes, des enseignants des écoles publiques, se lamentent et assurent que leurs maisons sont couvertes par des certificats d’enregistrement.
« Nous n’avons pas été notifiés. On a vu des policiers avec des kuluna et des engins. C’est un terrain qui appartient aux enseignants acquis auprès d’un chef coutumier », a expliqué un de ces enseignants.
Elles ont ajouté qu’elles avaient gagné depuis 2015 un jugement au Tribunal de grande instance de N’Djili contre un quidam.

Jusque ce mercredi, un millier parmi elles dormaient à la belle étoile avec des enfants et leurs biens, exposés aux intempéries.
« Regarde ces maisons, je passe nuit dehors avec ces petits enfants. Les policiers me touchaient partout et me demandaient d’écarter les jambes. J’ai refusé et ils m’ont brandi leurs armes avec menace de mort », a confié une femme, trouvée devant les décombres de sa maison.
De son côté, le président de la NSCC, Jonas Tshombela dénonce une violation des droits humains :
« Quelle est cette procédure qui doit se faire à 2 heures du matin. On vient chasser les gens, des filles sont violées. C’est ça la sécurité des personnes ? La Nouvelle Société civile congolaise appelle le gouvernement à venir en aide aux populations qui sont en détresse ».

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