RDC : expulsion manu militari de la journaliste française Sonia Rolley
Sonia Rolley journaliste de l’agence de presse Reuters a été expulsée manu militari du territoire congolais.
Dans la matinée de ce mardi 8 novembre, elle a répondu à une convocation à la DGM, la Direction générale des Migrations à Kinshasa. Elle s’est ensuite vue confisquer son passeport avant d’être conduite à l’aéroport pour prendre un vol à destination de Paris via Addis Abeba.
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Rappelons que la concernée séjourne en République Démocratique du Congo depuis octobre 2022 grâce à un visa temporaire. Elle était en attente de son accréditation dont elle a fait la demande en septembre dernier.
Sonia Rolley est l’une des plus grandes spécialistes de la RDC. Elle a été longtemps collaboratrice de RFI avant d’être recrutée récemment par l’agence de presse Reuters. Le média d’origine britannique de son côté déclare qu’elle « continuera de couvrir l’actualité au Congo de manière indépendante et impartiale ».
Faudrait-il rappeler que l’ancienne journaliste de RFI est persona non grata dans plusieurs pays africains. Il s’agit du Tchad, du Rwanda et de la République démocratique du Congo sous la présidence de Joseph Kabila.
Bien que pour l’heure les autorités congolaises n’aient pas communiqué sur le sujet, l’expulsion de Sonia Rolley doit être motivée par de bonnes raisons.