RCA : QUE PEUT-ON RETENIR DE L’OPPOSITION POLITIQUE DEPUIS LA CONVOCATION DU RÉFÉRENDUM PAR LE PRÉSIDENT TOUADERA ?
“S’opposer n’est autre que proposer. Une opposition sans proposition n’est qu’un mouvement d’humeur.”
“Les grands esprits ont toujours rencontré une opposition farouche des esprits médiocres.”
Ces deux citations sus mentionnées donnent une clarification de ce que l’on peut retenir par opposition politique.
Dans le contexte Centrafricain et depuis la convocation du référendum par le président de la République, l’on a constaté par tous les moyens une sorte d’émeute dans l’opposition politique centrafraine.
Certains (une majorité), sont inondés dans un bloc dite BRDC que l’on pourrait qualifier de groupe des »Leaders politiques minorés. »
Dans ce bloc, quasiment tous les leaders politiques sont en crise de légitimité, de masse, d’une vision politique. Voilà pourquoi ils passent tous leurs temps à être dans un groupe tant rejetté par le peuple centrafricain.
C’est parmi eux que certains font appel aux rébellions.
D’autres , (une minorité) sont dans une lutte ou du moins une opposition pacifique. C’est très rare, mais il existe quelque peu. C’est d’ailleurs, ceux là que l’on pourrait les ovationner pour leur bonne opposition.
Une dernière catégorie de l’opposition, est celle qui accepte le référendum, seule voix choisie par le peuple souverain.
Au total, il faut comprendre qu’il n’existe plus une opposition politique en RCA depuis la convocation de ce référendum.
Cette affirmation découle des explications et du constat que l’on vienne de décrire.
Ainsi, en absence d’une opposition qui assume ses vrais rôles, l’on a compris que, le peuple souverain votera massivement, le 30 juillet en faveur d’une nouvelle constitution.
FEALEM Boykott, juriste de formation.
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