Project Finance for Permanence, PFP : le Gabon compte étendre ses aires protégées à 30 % du territoire national
Dans le cadre du protocole d’accord conclu avec l’ONG internationale The Nature Conservancy, le 17 décembre dernier, le Gabon envisage renforcer la protection de son capital naturel. Elle sera élargie à 30 % de l’ensemble de son territoire et terrestre maritime (océan et eau douce) d’ici 2030.
Le Gabon regorge de ressources naturelles. Mais, seulement 22% des terres sont déjà sous protection et 27% du territoire océanique du pays. Il est donc impératif de renforcer la protection de ces différentes ressources pour les générations futures. C’est dans cette optique que ce pays d’Afrique centrale s’est accordé le 17 décembre dernier avec l’ONG The Nature Conservancy (TNC) pour protéger de toute forme d’exploitation 30% de l’ensemble de son territoire terrestre en échange d’une incitation financière. Ce partenariat s’inscrit dans le cadre de l’initiative Project Finance for Permanence (PFP).
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« Nous prévoyons de développer des mécanismes de financement durable innovants pour protéger nos terres, nos océans et nos ressources en eau douce. Nous nous sommes engagés à développer ce projet comme une nouvelle approche de financement de la nature pour le Gabon », a signifié le ministre gabonais de l’Environnement, dans un communiqué.
La directrice pays de Nature Conservancy, Marie-Claire Paiz a quant à elle reconnu les efforts du Gabon en faveur de la préservation des ressources naturelles. « À travers les efforts menés en faveur de la préservation de ses ressources naturelles, de lutte contre les changements climatiques, et de conservation de la biodiversité, le Gabon montre l’exemple à travers le monde. Le PFP renforcera le rôle du Gabon en tant que pays pionnier qui mène des actions concrètes en vue de développer une économie durable fondée sur la nature », a-t-elle déclaré.
Pour information, le Project Finance for Permanence, PFP (Financement de Projets pour la Permanence) est un « mécanisme de financement innovant qui permet de sécuriser le financement durable des projets de conservation ».