Procès pour corruption passive d’agent public : Trois ans de prison requis contre Pascaline Bongo, dont un an ferme et une amende de 150 000 euros
Le parquet ayant requis une peine de trois ans de prison, dont un an ferme et une amende de 150 000 euros, après quatre jours d’audience, le tribunal judiciaire de Paris devrait prononcer son verdict le 22 avril 2024. Les avocats de la fille aînée d’Omar Bongo attendent que leur cliente soit simplement relaxée de l’accusation de corruption passive d’agent public étranger qui pèse sur elle.
Digne et combative devant la barre, Pascaline Mferri Bongo a-t-elle convaincu la juge de son innocence ? Va-t-elle bénéficier d’une relaxe comme l’ont plaidé ses avocats ? Le verdict du procès pour corruption passive d’agent public étranger dont la fille aînée du défunt président gabonais Omar Bongo est un des principaux accusés est attendu pour le 22 avril prochain. Elle risque de la prison ferme.
Dans cette affaire, le parquet a requis trois ans de prison, dont un an ferme et une amende de 150 000 euros. Une peine que la défense juge déjà lourde pour des «accusations fictives», une enquête sujette à caution et un dossier qui ne tiendrait sur rien. «On ne peut pas demander des peines aussi sévères sur la base du néant», a réagi Me Corinne Dreyfus-Schmidt.
Ayant déjà dénoncé le «non-sens juridique» de cette affaire, l’avocate de Pascaline Bongo ne s’attend pas à ce que le jury suive le procureur et condamne sa cliente. À moins que ce soit «pour d’autres raisons qui ne sont pas des raisons juridiques ni factuelles».