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16 mai 2024
Politique

Présidentielle en RDC: opposition et société civile dénoncent « un simulacre d’élections »

Présidentielle en RDC: opposition et société civile dénoncent « un simulacre d’élections »

Alors que le chef de l’État sortant, Félix Tshisekedi, est en tête, selon les premières tendances, des candidats d’opposition ont dénoncé des irrégularités lors du scrutin présidentiel du 20 décembre qu’ils qualifient de « simulacre d’élections ».

Le président sortant recueille plus de 80% des voix. Arrive en deuxième position Moïse Katumbi crédité de 15,18%. Martin Fayulu obtient 1,2%. le prix Nobel de la paix Denis Mukwege, peine à atteindre 1%.

Un vote qualifié dimanche de « gigantesque désordre organisé », par le cardinal Fridolin Ambongo, archevêque. L’opposition de son côté exige l’organisation de nouvelles élections. Le gouvernement avait au lendemain du quadruple scrutin salué pour sa part » un scrutin globalement positif ». Le climat politique reste tendu. L’église catholique ainsi que plusieurs chancelleries ont appelé à la retenu.

Dans une lettre rendue publique samedi, cinq opposants candidats à la présidentielle informaient le gouverneur de Kinshasa de leur intention d’organiser une marche mercredi. « Nous protesterons contre les irrégularités constatées lors des opérations de vote », écrivaient-ils, qualifiant le scrutin de « simulacre d’élections ». Parmi ces opposants figurent Martin Fayulu, candidat malheureux à l’élection de 2018, et Denis Mukwege, prix Nobel de la paix.

Le camp d’un autre candidat de l’opposition, l’ancien gouverneur de la région minière du Katanga (sud-est) Moïse Katumbi, a de son côté appelé à l’annulation pure et simple des élections. Lors d’une conférence de presse, les représentants d’une dizaine d’organisations de la société civile et d’autres candidats à la présidentielle se sont joints à cet appel, en « exigeant l’annulation » des élections.

Dans leur communiqué conjoint, les signataires ont dénoncé eux aussi « un simulacre d’élections », estimant notamment que la prolongation du vote sur plusieurs jours avait pour « objectif de favoriser une fraude généralisée ». Ils ont également indiqué qu’ils comptaient se joindre à la manifestation de mercredi malgré l’interdiction.

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