Présidentielle en Guinée équatoriale : Obiang Nguema confiant, l’opposition aboie
Les Equato-Guinéens se sont rendus aux urnes dimanche 20 novembre pour élire leur nouveau président de la République. Environ 3 000 bureaux de vote ont ouvert dans le pays.
Trois candidats étaient en lice : Teodoro Obiang Nguema, candidat à succession et président du Parti démocratique de Guinée équatoriale, au pouvoir), Andres Esono, secrétaire général de la Convergence pour la démocratie sociale (Cpds, parti d’opposition) et Buenaventura Monsuy Asumu, leader du Parti de la coalition sociale-démocrate (Pcsd).
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En quête d’un sixième mandat après 43 ans à la tête du pays, Teodoro Obiang Nguema ne doute aucun instant de sa victoire. « Le parti PDGE a beaucoup semé et récoltera ce qu’il a semé lors de ces élections », a-t-il déclaré après avoir exprimé son suffrage à Malabo, la capitale du pays, rapporte africanews. « Avec cela, ils doivent soutenir massivement le programme du Parti démocratique de Guinée équatoriale », a-t-il ajouté, s’adressant aux citoyens.
Bon déroulement
Le scrutin s’est déroulé dans l’ordre et le calme. Les observateurs rapportent également un fort taux de participation. « À titre d’exemple, sur 679 inscrits du bureau d’un quartier populaire, 586 ont accompli leur devoir civil », illustre Rfi. « Dans le district de Malabo où nous avons travaillé aujourd’hui, nous n’avons rencontré aucune anomalie dans les différents bureaux de vote. Tout s’est passé normalement », a témoigné José Antonio Ndong, un observateur national cité par le média français. « Depuis que j’ai pris place dans ce bureau de vote, j’ai constaté que toutes les opérations n’ont pas connu d’inconvénients. En tout, ça s’est très bien passé », renchérit Pilar Rondo Ikaka, représentante du candidat Buenaventura Monsuy.
Toutefois, le son de cloche de l’opposant Andres Esono est contraire. « Depuis sept heures du matin (06h00 GMT), mon téléphone n’a pas cessé de recevoir des plaintes des quatre coins du pays. Il y a des fraudes, des irrégularités, des votes publics. Et les présidents de séance, qui votent pour les autres. C’est la tendance générale dans toute la région continentale, même dans la ville de Bata », la ville la plus peuplée du pays », relaie africanews.
La Commission électorale proclame les résultats provisoires d’ici fin de semaine avant le verdict de la Cour constitutionnelle. Le mandat du chef de l’Etat équato-Guinéen est de 7 ans.