Nord-Kivu en RDC : Des enfants arrachés aux rebelles de l’ADF remis à la section Protection de l’enfant de la Monusco
Cinq garçons, tous de nationalité ougandaise et âgés de 13 à 16 ans et deux filles, l’une de nationalité ougandaise et l’autre congolaise, toutes âgées de 7 ans; ont été sauvés des mains des rebelles de l’ADF en République Démocratique du Congo (RDC), précisément dans la région de Mwalika en territoire de Beni au Nord-Kivu. L’armée, rapporte Radio Okapi, les a récupérés à la suite des affrontements avec les rebelles.
Ils ont été remis, vendredi 10 février 2023 à la section Protection de l’Enfant de la MONUSCO à Beni, après trois semaines de séjour au bureau des renseignements des FARDC (Forces Armées de la RDC) à Beni. «A la suite du plaidoyer de la MONUSCO à travers sa section Protection de l’enfant, ces enfants lui ont été remis officiellement ce vendredi à Beni par l’armée. Ce qui constitue une garantie pour les FARDC qui ont redit leur confiance en la MONUSCO et ses partenaires pour leur prise en charge», détaille la source.
« Les opérations ont aidé ces jeunes gens à se rendre auprès de l’armée. Nous avons des ONGs qui travaillent dans la protection des mineurs. Ce sont des enfants qui ont pris quand même conscience de quitter les mouvements terroristes et de se rendre auprès des forces armées. C’est pourquoi aujourd’hui, nous allons procéder à la remise de ces enfants entre les bonnes mains de la protection de ces enfants, donc le bureau de la MONUSCO avec son partenaire », a indiqué le capitaine Anthony Mualushayi, porte-parole des opérations Sokola 1.
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Important à retenir, la section Protection de l’enfant de la MONUSCO a un mandat de surveillance, communication et de réponse aux violations graves des droits de l’enfant pendant les conflits armés, à savoir : l’enlèvement, recrutement et utilisation des enfants, meurtres et mutilations, viols et violences sexuelles, attaques contre écoles et hôpitaux et le refus d’accès à l’assistance humanitaire.
Elle fait également des plaidoyers avec les parties en conflit (forces de sécurité et groupes armés) pour minimiser les risques de violations graves des droits des enfants pendant les conflits armés.
Le prochain défi est celui de la réinsertion socioprofessionnelle des enfants sauvés des conflits.