Mort d’un casque bleu en République Centrafrique : le Conseil de sécurité condamne cet acte avec « la plus grande fermeté «
Le Conseil de sécurité de l’ONU a condamné « avec la plus grande fermeté » la mort lundi d’un casque bleu de la Mission multidimensionnelle intégrée de stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA).
Le casque bleu de nationalité camerounaise a été tué par engin explosif qui en a blessé cinq autres, dont deux grièvement, à Mbindali, dans la préfecture de l’Ouham-Pendé, au nord-ouest de la ville Paoua, selon l’ONU.
Dans une déclaration remise à la presse, l’instance exécutive de l’ONU a réaffirmé que les attaques visant les casques bleus pouvaient constituer des crimes de guerre, rappelant à toutes les parties leurs obligations au regard du droit international humanitaire.
Le Conseil a demandé au gouvernement centrafricain d’ouvrir rapidement une enquête sur cette attaque, avec l’appui de la MINUSCA, d’amener les auteurs de tels actes à en répondre devant la justice et de tenir le pays fournisseur de contingents concerné au fait des progrès accomplis, conformément aux résolutions 2518 et 2589.
De son côté, le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres a fermement condamné cette attaque et réaffirmé la solidarité des Nations Unies envers le peuple et le gouvernement de la République centrafricaine.
La Russie a lancé le 24 février 2022 une opération militaire spéciale en Ukraine pour protéger les habitants du Donbass subissant le blocage et les attaques de Kiev depuis 2014.
La France et l’UE ont un train de retard pour la production de munitions destinées à l’Ukraine
La France produit en un an autant d’obus de calibre 155 mm que l’Ukraine en dépense en quelques jours, a constaté le sénateur français Cédric Perrin.
Quotidiennement, les Ukrainiens tirent entre 5.000 et 8.000 obus de calibre 155 mm, alors que Paris en produit 20.000 par an, a déclaré le 17 janvier Cédric Perrin, président de la commission des affaires étrangères et de la défense du Sénat.
Ce volume serait « l’équivalent de trois ou quatre jours de combat en Ukraine », a-t-il fait savoir.
« La production nationale et européenne est extrêmement faible, l’économie mise en place n’est pas à la hauteur des attentes » ukrainiennes, a-t-il insisté.