Législatives et régionales au Togo : ce qu’il faut retenir
Près de 4,2 millions d’électeurs togolais étaient appelés aux urnes, ce lundi 29 avril, pour des législatives et régionales. Reporté à plusieurs reprises, ce double scrutin se tient alors qu’une nouvelle Constitution adoptée par les députés sortants, le 19 avril, fait passer le Togo d’un régime présidentiel à un régime parlementaire.
Au Togo, plus de 4 millions d’électeurs sont appelés aux urnes ce 29 avril 2024. Ils devront élire députés et conseillers régionaux. À la mi-journée, il n’y avait pas grande affluence devant les bureaux de vote de la capitale. Certains ont ouvert avec retard, mais les choses sont rapidement rentrées dans l’ordre et les opérations de vote se déroulent, depuis, normalement. Ces retards, a-t-on affirmé à RFI, ont été dus à l’installation des kits.
Pourtant, plusieurs électeurs sont arrivés très tôt. Quelqu’un confiait être arrivé au centre de vote à 5h45 : il voulait remplir rapidement son devoir de citoyen puis retourner s’occuper de ses activés avant de revenir dans l’après-midi pour suivre les opérations de dépouillement.
Par ailleurs, des électeurs n’ont pas trouvé leurs bureaux de vote au lieu indiqué, comme à l’école primaire publique du boulevard de la Paix où ils attendent encore que le problème soit réglé.
Pour faciliter la fluidité et éviter de longues files d’attente, la Commission électorale nationale indépendante (Céni) a limité le nombre d’électeurs à 350 par bureau de vote, ce qui a occasionné le déplacement ou la création à la dernière minute de nouveaux centres. Un numéro vert, le 1010, a été créé pour que chacun, dans le doute, puisse identifier son centre de vote.
Le soir venu, à l’école primaire publique de Kélégougan, au bureau de vote 15, le dépouillement est achevé. Le président du bureau de vote donne le récapitulatif, égrène les bulletins. Même si le taux de participation n’a pas encore été annoncé, le constat général qui se dégage partout à Lomé, c’est que les électeurs ne se sont apparemment pas déplacés massivement dans les bureaux de vote.