Le Tchad ouvre Sonacim aux privés pour faire face à la crise du ciment
Le Tchad s’engage dans une nouvelle phase de développement de son secteur de la construction. Face à une demande croissante en ciment et à des défis liés à la production nationale, le gouvernement a pris une décision stratégique : ouvrir le capital de la Société Nationale de Ciment (Sonacim) aux investisseurs privés.
Cette initiative marque un tournant pour l’économie tchadienne. En attirant des capitaux étrangers et en stimulant la concurrence, le pays vise à moderniser son industrie du ciment, à augmenter sa capacité de production et à stabiliser les prix.
Les investisseurs privés apporteront non seulement des fonds indispensables, mais également leur expertise et leurs réseaux internationaux, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives pour le développement du secteur.
La privatisation de la Sonacim est perçue comme une opportunité de créer de nouveaux emplois, de renforcer les infrastructures et de stimuler l’activité économique dans les régions concernées. En outre, une production nationale accrue de ciment permettra de réduire la dépendance aux importations et de renforcer la souveraineté économique du pays.
Les autorités tchadiennes ont mis en place un processus transparent pour sélectionner les investisseurs les plus qualifiés et les plus engagés dans le développement durable. Cette démarche vise à assurer une transition harmonieuse et à garantir que les bénéfices de cette privatisation soient partagés par l’ensemble de la population.
En somme, l’ouverture du capital de la Sonacim est un choix stratégique qui s’inscrit dans une perspective de développement à long terme. En misant sur le partenariat public-privé, le Tchad se donne les moyens de relever les défis du secteur de la construction et de créer un environnement économique plus dynamique et plus prospère.