Le Tchad, fer de lance de l’Afrique à Accra : Koulamallah au cœur des débats
Le Tchad, sous la houlette de son ministre d’État des Affaires étrangères, Abderaman Koulamallah, s’est imposé comme un acteur central des sommets de l’Union africaine (UA) à Accra. En tant que représentant du président en exercice de la Communauté des États sahélo-sahariens (CENSAD), Koulamallah a porté la voix de cette région particulièrement vulnérable et a défendu les intérêts de l’ensemble du continent africain.
Les enjeux de la sécurité au cœur des discussions
Les débats ont principalement porté sur les défis sécuritaires auxquels fait face l’Afrique. En première ligne dans la lutte contre le terrorisme et les groupes armés, le Tchad, par la voix de son ministre, a souligné l’urgence de renforcer la coopération régionale en matière de défense et de sécurité. Koulamallah a appelé à une approche globale et coordonnée pour faire face à ces menaces complexes, qui fragilisent les États et entravent le développement économique.
Développement économique et intégration régionale
Au-delà des questions de sécurité, le ministre tchadien a également insisté sur la nécessité d’accélérer l’intégration économique de l’Afrique. Il a plaidé pour une plus grande coopération entre les États membres de l’UA, notamment en matière d’infrastructures, de commerce et d’investissement. Koulamallah a rappelé que le développement économique est essentiel pour assurer la stabilité et la prospérité du continent.
Gouvernance démocratique et droits de l’homme
Le Tchad a également abordé les questions de gouvernance démocratique et de droits de l’homme. Koulamallah a souligné l’importance de renforcer les institutions démocratiques et de promouvoir l’État de droit. Il a également appelé à une plus grande attention aux droits des femmes et des jeunes, qui constituent une partie importante de la population africaine.
Le rôle de la CENSAD
En tant que représentant de la CENSAD, Koulamallah a mis en avant les spécificités des États du Sahel et du Sahara, qui sont confrontés à des défis particuliers liés au climat, à la désertification et aux conflits. Il a souligné l’importance de soutenir les efforts de ces États pour renforcer leur résilience et leur capacité à faire face aux crises.
Un leadership reconnu
Le leadership de Koulamallah a été largement salué par ses pairs. Son expertise en matière de politique étrangère et sa connaissance approfondie des enjeux africains ont fait de lui un interlocuteur privilégié. Les interventions du ministre tchadien ont contribué à enrichir les débats et à faire avancer les discussions sur les grands enjeux du continent.
Les sommets de l’UA à Accra ont été l’occasion pour le Tchad de réaffirmer son engagement en faveur de l’intégration africaine et de renforcer sa coopération avec les autres États membres. Sous l’impulsion de Koulamallah, le pays devrait continuer à jouer un rôle de premier plan dans la définition des politiques de l’Union africaine