Le Tchad condamne les attaques terroristes au Mali et réaffirme son engagement dans la lutte contre le terrorisme
Le gouvernement tchadien a vivement condamné les attaques terroristes perpétrées le 17 septembre dernier contre des institutions maliennes. Ces actes barbares, qui ont causé de nombreuses pertes en vies humaines et d’importants dégâts matériels, ont suscité l’indignation de la communauté internationale.
Dans un communiqué officiel, le ministre tchadien des Affaires étrangères, Abderaman Koulamallah, a exprimé la solidarité indéfectible de son pays envers le peuple et le gouvernement maliens. « Le Tchad se tient aux côtés du Mali dans cette épreuve et réitère son engagement à lutter contre le terrorisme sous toutes ses formes », a-t-il déclaré.
Un fléau qui menace toute la région
Ces attaques terroristes viennent une nouvelle fois rappeler la menace que représentent ces groupes armés pour la stabilité et le développement de la région du Sahel. Le Tchad, en première ligne dans la lutte contre les groupes terroristes, notamment Boko Haram, est particulièrement sensible à ces événements.
Coopération régionale renforcée
Face à cette menace transfrontalière, le Tchad appelle à une coopération régionale renforcée. « La lutte contre le terrorisme est un combat de tous les instants qui nécessite une mobilisation de tous les acteurs », a souligné le ministre tchadien. Il a ainsi appelé à une coordination accrue entre les pays du Sahel pour éradiquer ce fléau.
Soutien aux efforts de stabilisation du Mali
Le Tchad réaffirme son soutien aux efforts de stabilisation du Mali et se dit prêt à apporter toute l’aide nécessaire à ce pays frère. Les autorités tchadiennes ont également appelé la communauté internationale à intensifier son soutien au Mali, tant sur le plan humanitaire que sur le plan sécuritaire.
Ces attaques terroristes soulignent la nécessité d’une approche globale et durable pour lutter contre ce phénomène. Il est essentiel de s’attaquer aux causes profondes du terrorisme, telles que la pauvreté, l’injustice et le manque de perspectives d’avenir, tout en renforçant les capacités des forces de sécurité et de défense des pays de la région.