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21 novembre 2024
Société

Le FMI appelle les pays africains producteurs de pétrole à prévoir des réserves budgétaires pour se protéger des aléas du marché

Le FMI appelle les pays africains producteurs de pétrole à prévoir des réserves budgétaires pour se protéger des aléas du marché

Les cours de l’énergie ont connu d’énormes fluctuations cette année. Pour minimiser l’impact de ces variations sur les économies des pays pétroliers africains, le Fonds monétaire international dans un communiqué recommande la mise en place de réserves budgétaires.

« Les fonds souverains d’Afrique subsaharienne ne détiennent que 1,8 % du produit intérieur brut, contre 72 % au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, ce qui oblige les pays à emprunter ou à retirer des actifs financiers lorsque les prix du pétrole chutent », précise le FMI.
A titre illustratif, ces deux dernières années, les écarts significatifs du prix du brut (compris entre 23 et 120 dollars le baril, en moyenne) ont amené de nombreux pays d’Afrique subsaharienne à s’endetter.

Pour l’institution financière, « si comme leurs homologues d’Afrique du Nord, ces pays s’étaient constitués « suffisamment » de réserves financières sur l’exploitation de leurs gisements pétroliers, ils auraient réduit l’impact des changements soutenus de cours et enregistré un taux de croissance plus rapide par rapport aux pays n’exploitant pas de ressource naturelle ».

Une bonne gestion des grandes fluctuations des prix du pétrole consisterait selon le FMI à « réaliser sur une période de 10 ans, « des excédents budgétaires » d’au moins 1 %, chaque année ». Ce qui permettrait d’atteindre des tampons d’environ 5 à 10 % du produit intérieur brut.
Par ailleurs, cette mesure servirait à effectuer plus facilement la transition vers les énergies propres.

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