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22 novembre 2024
Société

Guinée équatoriale : des ressortissants africains se plaignent de bavures policières et de rançonnements

Guinée équatoriale : des ressortissants africains se plaignent de bavures policières et de rançonnements

Des ressortissants de pays africains en Guinée Equatoriale maltraités ? C’est du moins ce que laissent croire les témoignent rapportés par le média équato-guinéen ahoraeg.com/

« Mousa, un ressortissant malien, qui nous a fait part d’abus d’autorité commis par certains agents de l’ordre public lors de contrôles sur des ressortissants étrangers. Selon son récit, depuis que le gouvernement a commencé le 20 octobre à contrôler la documentation en règle pour les citoyens étrangers résidant dans le pays, la situation est devenue insupportable », relate-t-il.

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Les agents « ont détenu de nombreux frères africains, la plupart d’entre eux ont un permis de séjour valide, mais ils s’en moquent, ils leur demandent de l’argent en échange de leur libération, malgré le fait qu’ils nous ont dit que là-bas à Malabo ils n’ont pas », a-t-il relaté au média.
Le directeur de la Police est déjà au courant de ces accusations. Il a même invité tous les étrangers africains qui ont subi ces abus à les dénoncer, indique ahoraeg.com/

Très pointus dans leurs dénonciations, les victimes pointent du doigt comme auteurs des sévices, les chefs de l’opération que sont un capitaine et un commandant des forces armées stationnés à Bata. Ils « s’enrichissent avec l’argent des Africains », persistent les victimes. « Il y a des gens qui ont payé jusqu’à 500 000 F, ces policiers connaissent les commerçants et savent quelle est la situation de beaucoup d’entre eux », poursuit Moussa.

« Mousa assure qu’il ne diffame pas les agents de l’ordre public « Je comprends qu’ils font leur travail, de revoir la situation juridique des étrangers, mais celui de collecter de l’argent je ne comprends pas », a-t-il juré.
Le capitaine et le commandant circulent dans les rues de Bata dans une voiture de marque Toyota Hiace, où ils transportent leurs victimes et les emmènent au poste de police de Mondong, un quartier de la ville de Bata, où ils sont soumis à des intimidations, s’est renseigné le média lui-même.

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