G5 Sahel : Le vide malien se ressent, la relance de l’organisation au bout des lèvres
Le retrait du Mali de l’organisation du G5 Sahel se ressent. A l’issue de leur réunion, jeudi 18 janvier 2023 à N’Djamena au Tchad, les Ministres des Affaires Etrangères des pays membres restant du G5 Sahel ont invité le pays d’Assimi Goïta à rejoindre les rangs. Afin qu’ensemble, ils puissent relever le défi sécuritaire et économique.
Au cours de cette réunion, apprend Tchadinfos, les Ministres ont rappelé l’importance de la prise en charge collective du double défi sécuritaire et économique auxquels sont confrontés leurs pays respectifs.
«Ils ont également réaffirmé l’importance du G5 Sahel en tant que cadre de coopération et de coordination sous-régionale et instrument de leur combat solidaire contre le terrorisme, l’extrémisme et le crime organisé», ajoute le web média.
Dans le communiqué final signé par le chef de la diplomatie tchadienne Mahamat Saleh Annadif, les ministres des Affaires étrangères rassurent que le G5 Sahel est une maison naturelle pour la République sœur du Mali.
Pour rappel, le Mali s’est retiré de l’organisation, notamment à cause des ingérences manifestes de la France qui l’a vassalisée.
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Sommet
Les Ministres réunis au Tchad restent optimistes et ont rassuré de la responsabilité collective de préserver et de redynamiser le G5 Sahel.
Ils ont proposé la tenue dans les meilleurs délais d’un Sommet Extraordinaire des Chefs d’Etat pour relancer les activités du G5 Sahel. Ils ont également recommandé une mobilisation de ressources croissantes, organisées et efficaces des Etats membres, ajoute Tchadinfos.
Le G5 Sahel est un cadre institutionnel de coordination et de coopération régionale en matière de politiques de développement et de sécurité, créé en 2014 par cinq pays de la bande sahélo-saharienne : le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad. La région du Sahel connaît depuis quelque temps une recrudescence des attaques terroristes contre des cibles civiles et militaires.