Evénements du 20 octobre : le gouvernement tchadien qualifie le rapport de Human rights watch de « prématuré et contre-productif »
Par la voix de son porte-parole, le gouvernement tchadien a réagi au rapport de huit pages, publié ce 23 janvier par Human rights watch sur la répression de la manifestation du 20 octobre 2022 à N’djamena et dans plusieurs autres villes du pays contre la prolongation de la transition de deux ans.
Selon le rapport Human rights watch intitulé « Tchad : exigence de justice pour la répression d’octobre », il y a eu une violence extrême et disproportionnée à l’encontre des manifestants.
Pour le ministre de la communication porte-parole du gouvernement, Aziz Mahamat Saleh « les allégations avancées par Human rights watch restent des suppositions et des positionnements en tant que juge. Ce rapport est prématuré et contre-productif puisqu’il y a beaucoup de contrevérités et le gouvernement n’a pas eu aussi l’occasion de donner son point de vue sur ce rapport qui est à charge, sans chercher le fond des choses ».
Cliquez sur ce lien et intégrez notre groupe Télégram pour suivre l’actualité africaine
Cliquez sur ce lien pour télécharger notre application pour Android
Pour iOS
https://apps.apple.com/app/lacemac-infos/id1633092145
Le membre du gouvernement estime qu’il faille laisser plutôt la justice faire son travail ».
Aziz Mahamat Saleh conclut en rappelant que le gouvernement a commis une enquête qui doit faire la lumière sur tout ce qui s’est passé et toutes les responsabilités, d’où qu’elles viennent.
Le 20 octobre 2022 suite à un appel de plusieurs partis d’opposition et d’organisations de la société civile contre le maintien de Mahamat Idriss Deby Itno à la tête de la transition, plusieurs personnes sont sorties dans la rues pour manifester. Ces manifestations ont fait 50 morts selon les sources officielles.