En Centrafrique, les rebelles de la CPC libèrent 19 militaires faits prisonniers en février
Les soldats avaient été pris en otage par des membres de la Coalition des patriotes pour le changement après des « combats violents » à Sikikede, dans le nord du pays.
Sur les 20 militaires pris en otage il y a plus de deux mois par une alliance de groupes rebelles dans le nord de la Centrafrique, 19 ont été libérés mardi 4 avril, a annoncé le Comité international de la Croix-Rouge (CICR). Ils devaient arriver « à Birao vers 17 heures » et y rester « jusqu’à ce qu’on organise leur retour à Bangui », a déclaré Yves Van Loo, chef adjoint de la délégation du CICR en Centrafrique. Les militaires « semblent en bonne santé et capables de supporter le voyage », a-t-il ajouté.
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Les soldats avaient été pris en otage par des membres de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC) après des « combats violents » entre militaires et rebelles à Sikikede, une localité de la région de la Vakaga (nord), au carrefour des frontières tchadienne et soudanaise. Ces affrontements avaient occasionné des pertes militaires « considérables », selon le gouvernement, qui n’avait pas communiqué de bilan précis.
Les opérations de libération se sont déroulées dans une zone dont l’accès est rendu difficile par les combats entre les rebelles, les militaires et leurs alliés mercenaires du groupe paramilitaire russe Wagner. « Depuis leur prise en otage, leur libération était notre plus grand souci (…) Nous voulions les voir en liberté », a indiqué Augustin Ndando Kpako, porte-parole de l’état-major des armées.
La CPC a confirmé l’information dans un communiqué, arguant d’une « décision volontaire et unilatérale de libérer les 20 militaires faits prisonniers » il y a plus de deux mois. Parmi eux, 19 ont été effectivement libérés. « Le vingtième est un blessé qui avait été séparé du groupe pour une prise en charge médicale. On va le récupérer à un autre endroit plus tard ». Van Loo, précisant que le CICR est « intervenu dès le départ comme intervenant neutre afin de négocier avec toutes les parties concernées ».