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21 novembre 2024
Société

COP 27 et crises climatiques : un président courageux nommé  Faustin-Archange Touadéra

COP 27 et crises climatiques : un président courageux nommé  Faustin-Archange Touadéra

Ton ferme, discours sans langue de bois. Le chef de l’Etat centrafricain, Faustin-Archange Touadéra s’est prononcé à la Cop27 en cours à Charm el-Cheik en Egypte. Les crises climatiques, a-t-il reconnu, ont eu des impacts négatifs.

« Les crises climatiques exceptionnelles de ces dernières années ont eu des effets dévastateurs de grande portée sur la survie de l’humanité, sur l’économie et le social, sur la viabilité de l’environnement, sur la gouvernance, sur la paix et la sécurité mondiales ».

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Touadéra a surtout poussé l’audace en démasquant les vrais responsables de la tragédie qui se joue. « Disons-le clairement, les pays riches, grands pollueurs, sont les principaux auteurs de cette mise en danger de l’humanité », a-t-il déclaré. Le président de la Centrafrique s’offusque de ce que l’Afrique paie un lourd tribut, bien que n’étant pas une grande pollueuse. « L’Afrique dont la contribution aux émissions des gaz à effet de serre est négligeable, car inférieure à 4%, ne doit pas continuer à payer pour des crimes qu’elle n’a pas commis », a-t-il soutenu.

Trêve d’hypocrisie et de démagogie. Touadéra n’a pas eu peur de dénoncé la promesse non-tenue des pays riches qui devraient soutenir financièrement les pays pauvres à faire face aux conséquences du réchauffement climatique et à promouvoir leur développement.

« En vertus de leur responsabilité historique dans la détérioration du climat, les pays riches doivent aider les pays pauvres à appliquer leur plan d’actions national de réduction à caractère volontaire. La République centrafricaine compte exercer son droit de souveraineté permanente sur les ressources naturelles pour exploiter ses forêts, dans l’intérêt du développement national et du bien-être de sa population », a-t-il insisté.

Inéquitable répartition

A la tribune de la Cop27, Touadéra a réaffirmé l’engagement de son pays à procéder à une « exploitation rationnelle durable des ressources forestières, à travers la mise en œuvre des plans d’aménagement », ceci aux côtés des autres pays du bassin du Congo. Mais avant, l’homme fort de Bangui a mis le doigt sur une situation frustrante : l’inéquitable répartition des récompenses. « La promesse de Glasgow de 1,5 milliards de dollars américains destinée aux pays du bassin du Congo n’a pas été équitablement répartie afin de permettre à chaque pays de créer les conditions de résilience climatique et favoriser un développement sobre en carbone », a-t-il illustré.

Il a donc « exigé la réalisation immédiate des promesses faites par les pays développés, les organisations internationales et les secteurs privés de mobiliser 100 milliards de dollars américains par an, afin de répondre aux besoins prioritaires des pays en développement », rapporte radiondekeluka.org

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