9 mars 2025
Société

Centrafrique : l’ONU dénonce de graves exactions commises par des groupes armés

Centrafrique : l’ONU dénonce de graves exactions commises par des groupes armés

Un rapport de l’Organisation des Nations Unies (ONU) met en lumière des violations flagrantes des droits humains en République centrafricaine. Ces exactions, d’une gravité alarmante, sont attribuées à des éléments du groupe armé Wagner Ti Azandé (WTA), qui entretient des liens avec les forces armées nationales. Le rapport de l’ONU détaille des actes d’une violence extrême, notamment des violences sexuelles, des meurtres et des pillages, perpétrés contre des civils innocents.

Le document de l’ONU révèle que les assaillants ont commis des actes de violence sexuelle à l’encontre de 24 victimes. Parmi ces victimes, 14 femmes et sept filles ont été violées, principalement de manière collective. Quatre autres filles ont été soumises au travail forcé ou mariées de force. Ces chiffres glaçants témoignent de la brutalité des attaques et de la vulnérabilité des populations civiles, en particulier les femmes et les enfants.

Thameen Al-Kheetan, porte-parole du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH), a exprimé sa profonde préoccupation face à ces violations. Il a exhorté les autorités centrafricaines à mener des enquêtes approfondies sur les attaques survenues dans la région du Haut-Oubangui en janvier et octobre de l’année précédente.

Les groupes armés, y compris ceux affiliés aux forces armées de la République centrafricaine, sont accusés d’avoir commis de graves violations des droits humains, ciblant principalement les communautés musulmanes, les réfugiés et les demandeurs d’asile soudanais. Au moins 24 personnes ont été tuées lors de ces attaques. Le HCDH a également recueilli des informations sur des cas de violence sexuelle, de travail forcé, de torture, de traitements cruels et dégradants, ainsi que de pillage de biens.

Selon le rapport de l’ONU, les membres du WTA ont mené des attaques dans les villes de Dembia et Rafaï, situées dans la préfecture du Mbomou, au début du mois d’octobre 2024. Ces attaques ont ciblé en particulier la communauté peule et d’autres populations musulmanes, ainsi qu’un camp de réfugiés et de demandeurs d’asile soudanais. Cette ciblage spécifique souligne la dimension communautaire et religieuse des violences, ajoutant une couche de complexité à la situation.

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