Centrafrique : Contrecarrer à tout prix le monstre Darlan
Il faut la tenir à l’œil. Elle, c’est Danièle Darlan. L’ex présidente de la Cour constitutionnelle centrafricaine ne digère pas son éviction. Destitution pourtant légale et surtout logique suite à son admission à la retraite. La professeure de droit ne voit pas la chose ainsi.
Un fonctionnaire de l’Etat doté d’un sens aiguë d’honneur et de patriotisme chercherait à jouir paisiblement de sa retraite. Mais, non ! Danièle Darlan entend maintenant consacrer la sienne à la déstabilisation de ce pays à qui elle doit tout.
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Nos analyses se confirment. C’est bien dans la perspective de renverser le pouvoir de Bangui qu’elle usait et abusait de sa position en bloquant la mise aux normes de la très vielle Constitution du pays.
Nous apprenons que Danièle Darlan et Dologuelé son des éléments sur lesquels les ennemis de Touadéra, de la Centrafrique vont financer, appuyer pour écourter la dynamique de développement en cours dans le pays. Le réseau à la tête duquel elle se trouve, à des tentacules aussi bien à l’interne qu’à l’international. Leurs mercenaires sont tapis aussi bien dans le corps diplomatique accrédité, l’opposition opportuniste centrafricaine que de la diaspora.
Toutes les sources circonspectes recoupées font état de ce que, Danièle Darlan ne dort pas. Elle et son état-major multiplieraient les contacts avec les diplomates français notamment en Centrafrique et au Cameroun. Dans cette manœuvre nauséabonde, la nationalité française que détient l’apatride Darlan, aide beaucoup.
Sans surprise, on la retrouvera sous peu, sans honte, sans scrupules à la tête de ce qui est burlesquement appelé « Conseil de résistance et de Transition » voué de loin à l’échec.
Si, très rusée, elle a juré sur le média aux ordres Rfi avoir tout abandonné, cela relève de leur stratégie : détourner l’attention et mieux surprendre, frapper au moment inattendu.
Peut-on douter un seul instant du soutien prompt et engagé que la France apportera à un tel coup ? Non. Puisque, il est d’évidence que la tête de Touadéra ne plait pas à la métropole. On ne lui pardonne pas d’aimer son pays comme Sankara, Kadhafi, Lumumba. Emmanuel Macron qui le traite d’ « otage du groupe Wagner », trouvera donc en Darlan une télécommande appropriée pour brouiller la Centrafrique.
Résister farouchement…
Mais les Centrafricains ne sont guère ébranlés. Ils adoubent Touadéra d’avoir dégagé le « Covid Darlan » qui les étouffait. C’est donc contre la digue que constitue ce peuple autour de son président Touadéra, que Darlan et son armée de diplomates, opposants et alliés déchus, viendront de briser.
Il faut peut-être prier pour Darlan. Parce que si une femme, d’essence protectrice, maternelle, cherche à mettre feu à une si grande nation comme la Centrafrique, ce n’est pas anodin. Elle est sous l’hypnose de la France. La proposition que l’ancien pays colonisateur a faite à Darlan est si mirobolante que, la sénilité aidant, elle a perdu les facultés intellectuelles qui ont fait d’elle une enseignante réputée. Triste, n’est-ce pas !
Le peuple français aussi doit se mettre du côté de son homologue centrafricain. A travers marche, dénonciation dans les médias et toute action de résistance. L’oligarchie française a en effet, assez sali l’honorabilité de la France. De par les guerres et conflits ethniques qu’elle a nourris partout dans le monde, cette oligarchie constituée d’opérateurs économiques véreux et d’hommes politiques au cœur criminel, a fini de trainer la France dans la boue.
Comment comprendre qu’un gouvernement qui défend la souveraineté de l’Ukraine actuellement, commet à la déstabilisation, l’une des plus hautes personnalités de l’Etat en Centrafrique ? Impensable ! Inadmissible !
Les Centrafricains ne permettront plus jamais à la France de confisquer leur destin et de les empêcher de jouir en toute convivialité des richesses de leur territoire.
