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Cameroun : L’État prendra en charge 70% des dettes des sociétés publiques.
Face à un endettement public important accumulé depuis 2000, le gouvernement camerounais a décidé de prendre des mesures drastiques. Un plan d’apurement des arriérés a été adopté en avril 2024, visant à réduire une dette évaluée à 671,7 milliards de FCFA. Parmi les différents types de dettes identifiées, la dette commerciale occupe une place importante. Afin de soulager les entreprises et les collectivités locales, l’État a décidé de prendre en charge 70% de cette dette. Les 30% restants seront à la charge des entités débitrices.
Focus sur la dette commerciale
La dette commerciale, qui représente 18,1% de l’encours total, est principalement détenue par les administrations publiques centrales et les collectivités territoriales décentralisées (CTD). Pour régler sa part, l’État prévoit de débloquer une enveloppe de 85,1 milliards de FCFA sur trois ans.
La dette salariale, un poids lourd
Le volet le plus conséquent de cette dette concerne les salaires impayés des fonctionnaires. Près de la moitié de l’encours total, soit 303,3 milliards de FCFA, est constituée d’arriérés de rémunération. Ces retards de paiement sont souvent liés à des problèmes de gestion budgétaire ou à des procédures administratives complexes.
Un plan d’apurement sur sept ans
Outre la dette commerciale et les salaires impayés, le Cameroun doit également faire face à d’autres types d’arriérés, tels que les impôts impayés, les dettes locatives et les indemnisations. Pour régler l’ensemble de ces dettes, le gouvernement s’est fixé un délai de sept ans, soit jusqu’en 2030.
Les enjeux de ce plan d’apurement
L’apurement de cette dette est essentiel pour plusieurs raisons. Il permettra de rétablir la confiance des partenaires économiques et des investisseurs. En réglant ses dettes, l’État créera un environnement plus favorable pour le développement des entreprises. Par ailleurs, l’injection de liquidités dans l’économie pourra stimuler l’activité économique et créer de nouveaux emplois. Ce plan d’apurement représente un défi majeur pour les finances publiques camerounaises. Cependant, il s’agit d’une étape indispensable pour assainir les finances de l’État et poser les bases d’une croissance économique durable.
Focus sur la dette commerciale
La dette commerciale, qui représente 18,1% de l’encours total, est principalement détenue par les administrations publiques centrales et les collectivités territoriales décentralisées (CTD). Pour régler sa part, l’État prévoit de débloquer une enveloppe de 85,1 milliards de FCFA sur trois ans.
La dette salariale, un poids lourd
Le volet le plus conséquent de cette dette concerne les salaires impayés des fonctionnaires. Près de la moitié de l’encours total, soit 303,3 milliards de FCFA, est constituée d’arriérés de rémunération. Ces retards de paiement sont souvent liés à des problèmes de gestion budgétaire ou à des procédures administratives complexes.
Un plan d’apurement sur sept ans
Outre la dette commerciale et les salaires impayés, le Cameroun doit également faire face à d’autres types d’arriérés, tels que les impôts impayés, les dettes locatives et les indemnisations. Pour régler l’ensemble de ces dettes, le gouvernement s’est fixé un délai de sept ans, soit jusqu’en 2030.
Les enjeux de ce plan d’apurement
L’apurement de cette dette est essentiel pour plusieurs raisons. Il permettra de rétablir la confiance des partenaires économiques et des investisseurs. En réglant ses dettes, l’État créera un environnement plus favorable pour le développement des entreprises. Par ailleurs, l’injection de liquidités dans l’économie pourra stimuler l’activité économique et créer de nouveaux emplois. Ce plan d’apurement représente un défi majeur pour les finances publiques camerounaises. Cependant, il s’agit d’une étape indispensable pour assainir les finances de l’État et poser les bases d’une croissance économique durable.