Antonio Guterres : « Nous pouvons mettre fin au SIDA si nous traitons tout le monde de manière égale»
La discrimination ne contribuera pas à l’élimination du Vih Sida d’ici 2030 comme promis. Le 1er décembre, journée mondiale dédiée à cette maladie, le secrétaire général de l’Onu Antonio Guteress, s’est prononcé sur le sujet et a plaidé pour la lutte contre les inégalités d’accès au traitement, constate tchadinfos.
Selon les statistiques mondiales sur le Vih fournies par l’Onusida, 38,4 millions [33,9 millions–43,8 millions] de personnes vivent avec la maladie en 2021 dont 1,5 million [1,1 million–2 millions] de personnes devenues nouvellement infectées par le Vih. Les décès s’élèvenT à 650 000 [510 000–860 000] la même année.
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Antonio Guteress prévient que « Nous pouvons mettre fin au Sida, si nous traitons tout le monde de manière égale». Le Sg de l’Onu redoute par exemple, les nouvelles infections. « Aujourd’hui, nous risquons d’avoir des millions de nouvelles infections et des millions de décès supplémentaires », alors qu’il existait des « solutions pratiques éprouvées ».
Il est temps, insiste Antonio Guteress, d’aller vers « de meilleures lois, des politiques et pratiques pour lutter contre la stigmatisation et l’exclusion auxquelles sont confrontées les personnes vivant avec le VIH, en particulier les populations marginalisées ». Car « Tout le monde a besoin de respect ».
Le monde doit sortir de sa zone de confort vis-à-vis de cette maladie. L’avis du Sg Onu est appuyé par le Président de l’Assemblée générale des Nations unies. « Nous avons besoin de mesures urgentes pour mettre fin aux inégalités qui rendent les gens vulnérables à l’infection. Si la communauté internationale agit, 3,6 millions de nouvelles infections à VIH et 1,7 million de décès liés au sida seront évités au cours de cette décennie », a déclaré Csaba Kőrösi.
L’engagement financier des États membres de l’Onu est donc solliciter pour honorer cette promesse d’élimination du VIH/Sida en 2030.