Afrijet Gabon : La compagnie aérienne lorgne 5 nouvelles dessertes africaines et envisage la digitalisation de ses services
La compagnie aérienne privée nationale gabonais Afrijet lorgne les ciels de la République démocratique du Congo (RDC), le Nigéria, le Sénégal et d’Afrique du Sud. Déjà, elle a prévu un budget à la hauteur de cette nouvelle ambition : 8 milliards de francs CFA, c’est le montant que la compagnie compte investir pour conquérir ces nouvelles parts de marché sur le continent et renforcer ses équipements, apprend gabonreview.
Cette annonce intervient après la signature, le 28 février 2023, d’une convention de prêt avec la BGFIBank Gabon, à Libreville. Cette convention « met en accord, Afrijet, BGFIBank Gabon et la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC). Les deux institutions bancaires se sont ainsi engagées à apporter 8 milliards de francs CFA de prêts à la compagnie aérienne afin de lui permettre de mettre en exécution son plan d’investissement 2022-2026 », détaille le média.
Ont apporté leurs signatures à la convention, le président de la BDEAC, Dieudonné Evou Mekou, l’Administrateur, directeur général de BGFIBank Gabon, Loukoumanou Waidi et du directeur général adjoint d’Afrijet, Nyl Moret-Mba.
Le prêt porte sur un montant de 11 milliards de francs CFA, dont 3 milliards de francs CFA sur fonds propres d’Afrijet et 8 milliards par le pool bancaire composé de la BDEAC, chef de file et agent des sûretés et BGFIBank Gabon, banque agent et teneuse de compte, souligne le journal en ligne. De son côté, la Bdeac injectera 5,3 milliards de francs CFA, tandis que 2,6 milliards de francs CFA seront investis par la BGFIbank.
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Se digitaliser
Afrijet s’est doté d’un plan de développement sur la période 2022-2026. Lequel plan, outre l’ouverture de nouvelles dessertes à Kinshasa en RDC, à Lagos et Port Harcourt au Nigéria, à Dakar au Sénégal et Johannesburg en Afrique du Sud grâce au financement bancaire obtenu, permettra également de digitaliser ses services, de remplacer les aéronefs vétustes, d’acquérir un stock de pièces de rechange et d’outillage pour la maintenance.
« La donne permet d’accroitre les désertes de la structure, mais également son positionnement en tant que leader en la matière dans la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) », conclut gabonreview.