Sud-Est de la Centrafrique : des combats pour le contrôle de la sous-préfecture de Mboki
La province du Haut-Mbomou, dans le sud-est de la Centrafrique, fait de nouveau l’objet de violences. Le 20 juin dernier, des affrontements ont eu lieu entre le groupe d’auto-défense de la communauté Zandé et les rebelles de l’UPC (l’Unité pour la paix en Centrafrique), membres de la coalition CPC (Coalition des patriotes pour le changement).
A l’aube, les miliciens du groupe local Azandé Ani Kpi Gbé ont pris d’assaut la sous-préfecture, poussant la population à la fuite. Ils auraient été repoussés par l’Unité pour la paix en Centrafrique (UPC), dont le porte-parole donne le bilan d’un combattant et deux civils tués, ainsi que dix assaillants. A l’issue des combats, les combattants membres de l’UPC sont arrivés à garder le contrôle de la ville de Mboki.
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Le Haut-Mbomou est contrôlé par les hommes de l’UPC depuis 2019 dans un contexte de quasi-absence de l’Etat. Ce mouvement politico-militaire centrafricain fondé en octobre 2014 et issu d’une scission au sein de la Seleka est dirigé par Ali Darassa, un Peul affirmant défendre les éleveurs de cette communauté musulmane. Les habitants de Bambouti souhaitent, eux, le retour de l’armée centrafricaine et accusent le préfet de leur région d’être complice avec la Séléka. A noter que les milices Zandé avaient attaqué Mboki une première fois début mai, ils avaient notamment ouvert le feu sur une patrouille de la Minusca.
