40 ans de gestion du pouvoir d’Etat : Paul Biya, garant de la stabilité du Cameroun
Le 6 novembre prochain, Paul Biya célèbrera 40 ans à la tête du Cameroun. Son règne a connu de nombreux bouleversements qui n’ont pas ébranlé sa ténacité et sa volonté de diriger le Cameroun.
En 1984, deux ans seulement après sa prise de pouvoir, il a été victime d’une tentative de coup d’État menée par des officiers de la garde présidentielle. Les putschistes ont été poursuivis jusqu’à leur dernier retranchement. Certains ont été éliminés, d’autres emprisonnés.
Paul Biya a également été confronté à d’autres types de menaces dont celle du groupe terroriste nigérian Boko Haram auquel il a lancé la guerre. « Le problème Boko Haram a donc cessé d’être uniquement un problème nigérian, il est devenu un problème régional, sinon continental. C’est un groupe qui éloigne les missionnaires, les entrepreneurs, les investisseurs ; appauvrit le pays et veut faire revenir les populations du Nigeria au Moyen-âge. On ne peut pas accepter cela », affirma-t-il le 17 mai 2014 lors du Sommet de Paris sur la sécurité au Nigéria.
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On n’oublie pas la crise anglophone caractérisée par la guerre dans le nord-ouest et du sud-ouest du pays. Pour résoudre cette crise qui a fait plus de 3 000 morts et environ 700 000 déplacés, le chef de l’Etat a organisé en 2019 le « Grand dialogue national » auquel ont pris part aussi bien le gouvernement que les différents partis de l’opposition. Cette rencontre avait pour principal but de consolider la voie du dialogue et de l’échange entre les fils et les filles du Cameroun.
Des réformes, il y en a eu
Ces 4 décennies ont été également marquées par des réformes sur le plan politique. A titre illustratif, l’opération « Epervier » mis en place pour assainir la classe politique camerounaise, lutter contre la corruption. Cette opération a permis de renforcer la crédibilité du pays. Aujourd’hui, le Cameroun attire de nombreux investisseurs et bailleurs de fonds internationaux. Ceci est bien-sûr à l’actif du « Sphinx », Paul Biya.
Grâce à une offensive diplomatique hors du commun de son président, la Cameroun a récupéré en août 2008 la péninsule de Bakassi, ce chapelet d’îlots, riches en gaz et en pétrole.
Paul Biya n’a pas réalisé tout seul ces exploits. Il a bénéficié d’un soutien indéfectible du Rassemblement démocratique du peuple camerounais RDPC.
En effet, le parti au pouvoir ne cesse de promouvoir les actions de son président. Le RDPC « marque les observateurs, du point de vue de son implantation à travers tout le pays. Le parti du flambeau continue de porter “l’homme du 6 novembre” depuis des décennies. Un soutien qui n’a pas encore fini de faire ses preuves. Le 31 octobre 2021, des militants du Rdpc à Monatelé une localité non loin de Yaoundé, ont appelé le président Paul Biya à se porter candidat à sa propre succession pour l’élection présidentielle prévue en 2025 » informe africa24.tv.
Durant ses 4 décennies, Paul Biya a œuvré pour « préserver l’unité nationale, la paix, la sécurité et l’intégrité du territoire, tout en consolidant la démocratie apaisée et en rapprochant davantage l’administration des administrés ».