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21 novembre 2024
Société

Région du Lac Tchad : La crise humanitaire affecte 5,3 millions de personnes, les Nations-Unies lancent un appel

Région du Lac Tchad : La crise humanitaire affecte 5,3 millions de personnes, les Nations-Unies lancent un appel

Les Nations-Unies sont préoccupées par le drame qui se joue dans la région du Lac Tchad où sévit notamment le terrorisme. Elles appellent à une action urgente, à s’attaquer aux causes profondes de la crise humanitaire qui affecte ladite région et de construire une résilience durable.

Les Nations-Unies ont émis ce cris de cœur lors de la troisième conférence de haut niveau sur la région du Lac Tchad, qui s’est tenue les 23 et 24 janvier 2023 à Niamey, au Niger.

«Une action humanitaire immédiate est nécessaire pour sauver des vies et soulager les souffrances, mais l’action humanitaire ne suffira pas à mettre fin à la misère. Si nous ne nous attaquons pas aux causes profondes de la crise, les blessures de la région ne guériront pas», a insisté Joyce Msuya, sous-secrétaire générale des Nations-Unies aux affaires humanitaires.

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Le bassin du Lac Tchad est en proie à une grave crise. Depuis la dernière conférence tenue à Berlin en 2018, la crise s’est même aggravée, avec une augmentation de la violence, des déficits de développement, des besoins humanitaires et des obstacles à l’accès aux services sociaux de base, aux systèmes de production et au soutien humanitaire, selon les conférenciers, rapporte le site d’information Tchadinfos.

On estime que cette situation confuse impacte négativement 5,3 millions de personnes qui ont dû se déplacer de la région. D’où la pertinence de l’appel de la sous secrétaire des Nations-Unies, Joyce Msuya à la coordination des efforts humanitaires, de développement, de paix et de stabilisation.

«Nous devrons travailler très différemment. Nous devrons travailler directement avec les communautés. Nous devrons mobiliser les institutions financières internationales et le secteur privé, et vraiment mettre les priorités des personnes touchées par la crise au cœur de tout ce que nous faisons», a-t-elle exhorté.

Elle souligne que les besoins des victimes du drame humanitaire ne se limitent pas qu’à l’alimentation et la protection. Ils vont bien au-delà. «Elles auront besoin d’éducation, de formation, d’accès à la santé et d’emplois. Elles devront jouir des mêmes droits, des mêmes opportunités que les personnes dont elles rejoignent les communautés», a insisté Joyce Msuya.

La troisième conférence de haut niveau sur la région du Lac Tchad a réuni pendant deux jours les gouvernements de la région du Lac Tchad (Niger, Nigéria, Tchad et Cameroun) ainsi que des donateurs et partenaires internationaux, des organisations multilatérales et internationales, indique le site d’information Tchadinfos.

Les Nations-Unies invitent les dirigeants de la région à trouver une approche commune pour réintégrer et réconcilier les anciens membres des groupes armés afin que le cycle de la violence puisse se terminer et que le traumatisme intergénérationnel qu’il a causé puisse commencer à guérir, précise le même web média.

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