RDC : une dizaine de jeunes du parti l’UNAFEC arrêtés pour perturbation des activités commerciales
Sur instruction du ministre provincial de l’intérieur et sécurité, une dizaine de jeunes du parti politique Union nationale des fédéralistes du Congo (UNAFEC) ont été arrêtés pour avoir perturbé l’ordre public au marché central de la commune Kenya à Lubumbashi dans le Haut-Katanga.
Eric Muta Ndala, ministre provincial de l’intérieur qui confirme cette nouvelle à 7SUR7.CD ce lundi 17 avril 2023, dit avoir fait une descente le vendredi dernier dans ce lieu de négoce avec les policiers pour interpeler ces récalcitrants après avoir enregistré des plaintes de la population.
Ils ont été arrêtés sur les avenues de la Digue, de la Mission et Moba, fief de cette formation politique avec des machettes et certains biens de marchands.
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« Ces actions ne vont pas s’arrêter là. Ça vient de commencer. Tous les jours, nous allons appréhender les gens qui se font passer pour les partis politiques UNAFEC, UDPS alors qu’ils n’ont même pas qualité. Ils utilisent les machettes, ils utilisent tous les moyens pour extorquer et tracasser la paisible population haut-katangaise. Alors que quand vous suivez le chef de l’Etat, il est en train de militer pour la paix en RDC, la paix à l’Est, la paix dans toutes les provinces. Vous voyez le gouverneur Jacques Kyabula qui ne cesse de ménager les efforts pour que pareilles situations puissent être éradiquées », a-t-il expliqué.
Pour mettre fin à ce comportement, le ministre provincial de l’intérieur qui est membre de l’UNAFEC a confirmé le transfèrement de ces jeunes au parquet près le tribunal de grande instance de Lubumbashi pour qu’ils subissent la rigueur de la loi.
« J’en appelle à la justice, au procureur général à prendre ces gens qu’on venait de trouver en flagrance avec des machettes en train de troubler l’ordre public et en train de piller », a-t-il précisé.
Depuis quelques jours, les activités commerciales du marché de la commune Kenya sont souvent perturbées par certains jeunes de cette formation politique.
L’ancienne bourgmestre de cette municipalité avait même regretté de constater que ces jeunes de l’UNAFEC étaient en train de percevoir même la taxe pour leur propre compte alors que l’État est là. Une situation condamnée plusieurs fois par la société civile locale.
