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19 septembre 2024
Société

Lutte contre le trafic illicite de biens culturels : les Etats de la CEEAC en conclave à Libreville

Lutte contre le trafic illicite de biens culturels : les Etats de la CEEAC en conclave à Libreville

Depuis ce 12 décembre se tient à Libreville au Gabon l’atelier sous régional des mécanismes de lutte contre le trafic illicite des biens culturels, sous le thème : « Musées et lutte contre le trafic illicite des biens culturels en Afrique centrale ».

Les travaux ont été lancés par le ministre en charge de la Culture et des Arts, Pr Patrick Mouguiama-Daouda en présence du chef de bureau et représentant de l’Unesco au Gabon et auprès de la CEEAC, Éric Voli Bi.
Le trafic illicite de biens culturels est une activité criminelle transnationale qui a atteint des proportions considérables. Pour lutter efficacement contre ce fléau, il faut intensifier les actions de préservation et de protection pluridimensionnelle du patrimoine culturel d’Afrique centrale. Les pays de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) sont donc invités à ratifier les instruments de lutte.

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« Le vol, le pillage et le trafic illicite des biens culturels sont des crimes qui dépossèdent les peuples de leur histoire et de leur culture. Des mesures consensuelles, fortes et adhésives sont attendues de vos réflexions. Celles-ci devront permettre d’aboutir à la mise en œuvre d’une législation efficace et rigoureuse aux fins de réglementer et freiner cette gangrène », a indiqué le professeur Pr Patrick Mouguiama-Daouda.

Plusieurs instruments pour appuyer la lutte
Dans le cadre de cette lutte, les Etats disposent de trois instruments : la Convention de l’Unesco de 1970 concernant les mesures à prendre pour interdire et empêcher l’importation, l’exportation et le transfert de propriétés illicites des biens culturels, la Convention Unidroit de 1995 et la Convention de 1954 pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé.

Le chef de bureau et représentant de l’Unesco au Gabon a exhorté les États non-parties « à militer pour la ratification efficace de ces instruments au sein de leurs gouvernements respectifs, afin de mieux préserver et défendre le patrimoine culturel de la sous-région ».

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