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21 novembre 2024
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Intégration africaine : Le Cameroun et le Nigeria surmontent la Cross River

Intégration africaine : Le Cameroun et le Nigeria surmontent la Cross River

Un nouveau pas de franchi dans la coopération entre le Cameroun et le Nigeria. Les deux pays ont vaincu la barrière naturelle que constitue la Cross River. Un pont moderne trône désormais sur ce cours d’eau qui sépare les deux pays. L’infrastructure inaugurée en personne par le chef de l’Etat, Paul Biya en présence des représentants de la partie nigériane, est longue de 408 mètres. Elle est située dans la localité d’Ekok, à la frontière avec le Nigéria.

Sa réalisation a coûté 22,4 milliards de Fcfa. Le Cameroun en a apporté 11,9 milliards et le reste est venu du Nigeria de Buhari sous l’égide de la Banque africaine de développement. Les observateurs sont unanimes que ce pont vient donner du contenu à l’intégration africaine. « Plus qu’un simple pont, cet ouvrage symbolise la matérialisation certes lente, mais tout de même progressive de l’intégration africaine tant vantée par les pouvoirs publics des différents pays du continent », salue Eco Matin.

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Vaste projet d’aménagement 

Le site d’informations, précise que d’importants travaux ont été réalisés en amont du pont. En l’occurrence, l’aménagement de la route reliant Bamenda à Numba dans le Sud-Ouest, en passant par Batibo sur un linéaire total de 64,43 kilomètres. Sans oublier des ouvrages connexes au profit des populations. A savoir, dont des aires de séchage de produits agricoles, une station de pesage, des hangars de marché, un centre de jeunes, des unités de transformation agricole, des infrastructures de réservation pour la fibre optique, une école à Widikum et un centre touristique à Tiben.

Le Cameroun de Paul Biya entend aller loin dans la réalisation d’infrastructures routières. En point de mire, le projet d’aménagement du corridor Bamenda-Mamfe- Ekok/Mfum-Abakaliki-Enugu. Ledit projet prévoit entre autres, le bitumage de 5 Km de voiries, la construction et l’équipement des logements du personnel d’astreinte devant travailler au Poste de contrôle unique frontalier de Mfum et Ekok (trois immeubles R+2), la réhabilitation et l’équipement de huit salles de classe avec clôture et latrines, la construction d’une gare routière avec des hangars de marché, et la construction de deux magasins de stockage, énumère Eco Matin.

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