Cameroun : Un budget de 7 318 milliards FCFA adopté pour 2025
L’Assemblée nationale camerounaise a donné son feu vert, le 7 décembre dernier, au projet de loi de finances pour l’exercice 2025. Ce budget, qui s’équilibre en ressources et en emplois à 7 317,7 milliards de francs CFA, affiche une légère hausse de 0,5% par rapport à l’année précédente.
Cette augmentation s’explique principalement par une hausse des dépenses publiques, notamment en matière de salaires, de remboursement de la dette et d’investissements. Malgré cette hausse, la part consacrée à l’investissement, bien qu’en progression de 16,1% sur un an, reste relativement modeste à 25% du budget total.
Pour financer ce budget, le gouvernement camerounais prévoit d’augmenter les recettes fiscales, notamment en ciblant les personnes contribuables non-professionnelles. Cependant, il anticipe une baisse des recettes pétrolières en raison de la conjoncture internationale.
Afin de combler le déficit budgétaire estimé à 1 795 milliards de francs CFA, le Cameroun compte sur plusieurs sources de financement, notamment des prêts extérieurs, des émissions de titres publics, des financements bancaires, des appuis budgétaires du FMI et des financements exceptionnels.
Ce projet de loi de finances, qui repose sur des hypothèses de croissance de 4,1% du PIB et d’inflation de 4%, doit encore être adopté par le Sénat avant d’être promulgué par le président de la République.
Le budget 2025 du Cameroun met l’accent sur une hausse des dépenses publiques notamment en matière de salaires, de remboursement de la dette et d’investissements ; une augmentation des recettes fiscales en ciblant notamment les personnes contribuables non-professionnelles et le financement du déficit grâce à divers instruments financiers, notamment des prêts extérieurs et des appuis budgétaires internationaux.
En résumé, ce budget ambitieux vise à soutenir la croissance économique du Cameroun tout en renforçant les finances publiques. Cependant, sa mise en œuvre sera tributaire de la conjoncture économique internationale et de la capacité du gouvernement à mobiliser les ressources nécessaires.