Nouveau Code électoral gabonais : Un Enjeu majeur pour la transition
Le Gabon est actuellement en pleine refonte de son système électoral. Suite au coup d’État de 2023, le pays s’est engagé dans une transition politique qui doit aboutir à l’organisation d’élections générales en août 2025. C’est dans ce contexte que le Parlement de transition a été convoqué en session extraordinaire pour examiner un nouveau projet de code électoral.
Un Texte ambitieux
Ce projet de loi, d’une ampleur considérable avec ses 383 articles, vise à moderniser le processus électoral gabonais. Parmi les principales innovations envisagées, on retrouve l’augmentation significative des cautions pour les candidats à l’élection présidentielle (x3) et à l’élection législative, l’instauration de quotas pour les femmes et les jeunes sur les listes électorales des partis politiques, la création de nouvelles institutions telles qu’une Commission nationale d’organisation et de coordination des élections, ainsi qu’une autorité de contrôle et de supervision des élections.
Ces mesures témoignent d’une volonté de renforcer la transparence et l’équité des élections, tout en ouvrant une plus grande place à la participation des femmes et des jeunes à la vie politique. Une Course contre la montre Les députés gabonais sont confrontés à un calendrier très serré pour examiner et adopter ce projet de loi. La session extraordinaire n’est prévue que sur dix jours, ce qui oblige les parlementaires à travailler d’arrache-pied. Le contenu exact du projet de loi reste confidentiel pour le moment, suscitant ainsi de nombreuses interrogations.
Les observateurs politiques attendent avec impatience de découvrir les détails de ce texte qui pourrait redéfinir le paysage politique gabonais pour les années à venir. L’adoption d’un nouveau code électoral est un enjeu important pour la réussite de la transition politique au Gabon. Ce texte doit non seulement garantir la tenue d’élections libres et transparentes, mais aussi favoriser une alternance démocratique et renforcer la légitimité des institutions.