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19 septembre 2024
Société

Promotion et défense des droits des femmes : Le Gabon leader en Afrique (Banque mondiale)

Promotion et défense des droits des femmes : Le Gabon leader en Afrique (Banque mondiale)

Le Gabon d’Ali Bongo est un bon élève en Afrique en matière de promotion et de défense des droits des femmes. Dans son rapport intitulé « Les femmes, l’entreprise et le droit », édition 2023, la Banque mondiale classe ce pays d’Afrique centrale à la 25ème place mondial et 1er en Afrique.

« Le Gabon se distingue par une réforme complète de son Code civil et la promulgation d’une loi visant à éliminer la violence à l’égard des femmes, des évolutions qui ont fait passer son score de 57,5 en 2020 à 82,5 en 2021 », salue le rapport.

Le gouvernement estime que ce témoignage de l’institution de Bretton Woods est le fruit des actions entreprises en la matière. « C’est une consécration et une invitation à aller plus loin ! », a réagi Ali Bongo. « La promotion des femmes est l’un des nombreux points forts du Gabon », a-t-il rappelé.

De son côté, gabonreview ajoute que « Si la cause des femmes a autant progressé au Gabon ces 15 dernières années, c’est grâce à l’implication du couple présidentiel, Ali et Sylvia Bongo Ondimba. A travers sa fondation éponyme, la première dame a multiplié les initiatives et les opérations de sensibilisation des pouvoirs publics. C’est à son initiative qu’en 2015, le président Ali Bongo Ondimba a décrété la décennie de la femme. Moins de dix ans plus tard, le Gabon récolte le fruit de ses efforts ».

Désolation au plan mondial

Si le Gabon obtient de bons points, « le rythme des réformes en faveur de l’égalité de traitement des femmes devant la loi a atteint son niveau le plus bas depuis 20 ans, ce qui risque d’entraver la croissance économique à un moment critique pour l’économie mondiale », déplore la Banque mondiale dans un communiqué le 2 mars 2023.

Il est donc urgent de tenir compte de la femme. « Les États ne peuvent pas se permettre d’écarter près de la moitié de leur population. Le fait qu’une grande partie du monde n’accorde pas aux femmes les mêmes droits qu’aux hommes constitue non seulement une injustice à l’égard de celles-ci, mais empêche aussi ces pays de promouvoir un développement vert, résilient et inclusif», souligne Indermit Gill, économiste en chef du Groupe de la Banque mondiale et premier vice-président en charge de l’Économie du développement.

La Banque mondiale observe aussi qu’il faudra encore 1 549 réformes pour parvenir dans l’ensemble du monde à une égalité juridique substantielle entre les sexes dans tous les domaines examinés par le rapport. Au rythme actuel, il faudrait au moins 50 ans pour atteindre cet objectif, alerte le rapport.

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