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25 novembre 2024
Politique

Gabon : Une association réclame la jouissance du droit de vote pour certains prisonniers

Gabon : Une association réclame la jouissance du droit de vote pour certains prisonniers

Le Gabon organise cette année 2023 des élections générales (présidentielle, législatives et locales). En prélude, l’association SOS Prisonniers Gabon (SPG) lève la voix et relance le débat sur jouissance du droit de vote aux prisonniers non déchus de leur citoyenneté.

Ladite association a adressé, à cet effet, une lettre au ministre d’État à l’Intérieur. SOS Prisonniers Gabon soutient, en effet, que les prisonniers ont le droit de vote. L’association se base sur les articles 18-14, 19 du Code pénal et 26, 48 et 99 du Code électoral, précise le site d’information Gabonreview.

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«Bien que privés de liberté, il n’en demeure pas moins que les prisonniers (restent) des citoyens à part entière qui ont également leur mot à dire dans la vie publique et le choix des futurs dirigeants de notre pays», argumente l’association dans la lettre adressée au ministre d’État, révèle le site d’actualités gabonais. L’association plaide alors que les «détenus non déchus de leurs droits civils et politiques soient pris en compte dans le processus électoral en cours, notamment lors de l’ouverture des inscriptions sur les listes électorales», indique le média digital.

Conditions et modalités

Ne sont pas concernés par ce plaidoirie et donc, la jouissance du droit au suffrage, les personnes condamnées pour crime et des faits leur ayant valu au moins trois mois d’emprisonnement ferme ou six mois de sursis, reconnaît l’association SOS Prisonniers Gabon.

Par contre, les Gabonais en détention préventive âgés de 18 ans au moins, ceux condamnés à moins de trois mois fermes ou à moins de six mois de sursis ainsi que ceux dont la peine d’emprisonnement n’est pas définitive (qui ont des procédures pendantes devant la Cour d’appel ou la Cour de cassation) devraient jouir de leurs droits civils et politiques, précise le premier responsable de l’association.

Gabonreview apprend, toujours en s’appuyant sur le président de SOS Prisonniers Gabon, que les Gabonais incarcérés peuvent voter soit par procuration, soit à la suite d’une permission de sortie momentanée ou encore dans un bureau de vote ouvert au sein de la prison. Il est aussi possible qu’ils votent par correspondance avant la date fixée de l’élection, souligne-t-il.

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