40 ans de pouvoir de Paul Biya : une économie camerounaise debout !
On peut tout lui reprocher, mais jamais nier son bilan économique reluisant. Paul Biya en 40 ans de gestion, a su bâtir pour le Cameroun, une économie forte et résiliente. Ce qui se traduit par la construction d’infrastructures économiques modernes.
De nombreux chantiers emblématiques entamés depuis 1982 ont été ainsi concrétisés, note africa24tv. Ils vont des barrages (Lom Pangar et Menve’ele…) au Port autonome de Kribi, à la centrale à gaz de Kribi, en passant par le deuxième pont sur le Wouri, sans oublier les infrastructures sportives modernes.
Cliquez sur ce lien et intégrez notre groupe Télégram pour suivre l’actualité africaine
Cliquez sur ce lien pour télécharger notre application pour Android
Pour iOS
https://apps.apple.com/app/lacemac-infos/id1633092145
Rien qu’avec les ponts péages le Cameroun tire une importante économie. En mai 2022, le total des recettes collectées au niveau des péages routiers manuel s’élève à 2,1 milliards francs au premier trimestre 2022 seulement, selon programme de sécurisation des recettes routières (Psrr), créé par la Direction générale des Douanes camerounaises.
Conscient du pôle important de mobilisation de ressources que constituent les ponts, le gouvernement Biya en a construit plusieurs, dont celui de Mbeka inauguré le 29 juillet dernier. Après quatre mois de service, il a généré à lui seul 91,7 millions FCfa de recettes au 30 septembre 2022. « Le Cameroun devrait terminer l’année 2022 avec des recettes de 8,4 milliards de Fcfa collectées dans les postes de péages routiers manuel, soit une hausse de 16,66% » prévoit le Programme. En 2021, le pays de Paul Biya a engrangé environ 7 milliards de Fcfa dans les postes de péages routiers.
Derrière cette vitalité, de grandes réformes dont le recouvrement des droits fixes, redevances et taxes relatives au secteur routier, le suivi du paiement desdites taxes et redevances, la lutte contre la fraude et l’évasion fiscale dans ce secteur à travers le recouvrement des pénalités et amendes administratives issues de la lutte contre ce fléau, énumère Eco Matin. En 2020, le gouvernement s’est honoré de la construction de 14 péages routiers automatiques à travers le pays.
Quelques tâches ne manquent pas dans la gouvernance de Paul Biya. Elles sont liées, soit au contexte sécurité fragile soit à une crise économique mondiale. « De la dévaluation du Fcfa aux vagues de privatisations des sociétés d’Etat, de la grève de la faim en 2008 en passant par la crise de l’emploi jeune, le règne du président Paul Biya a connu bien de revers. Revers dont le premier est expérimenté deux ans seulement après son arrivée au pouvoir. En avril 1984 le président Paul Biya fait face à une tentative de coup d’État. Il en est sorti, avec de quoi faire face à ce type de menace. Au nombre de menaces, Boko Haram à qui il n’hésite pas à déclarer la guerre. Plus récemment la crise anglophone. Une guerre qui, sous une tout autre réalité socio-politique, continue de sévir dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest du pays. Et ce, malgré les efforts consentis par le président Paul Biya parmi lesquels l’organisation du grand dialogue national en 2019 », égrène le média Deutsche Welle.
